LES P'TITS DIABLES
L’abominable sœur des neiges !

C’est l’hiver et Tom attend la neige avec impatience. Malheureusement, celle-ci semble ne pas vouloir se montrer. Aussi, le pauvre garçon en est tout désespéré, au grand dam de sa sœur Nina qui ne voit en lui qu’un garçon sans cervelle. Cette situation suffit amplement aux deux garnements pour faire ce qu’ils savent faire de mieux, à savoir se chamailler comme chien et chat. Qui du garçon sans cerveau ou de l’abominable sœur des neiges aura le dernier mot ? Qui du microbe ou de l’alien sera vénéré ?

Par phibes, le 19 novembre 2015

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Notre avis sur P’TITS DIABLES (LES) #20 – L’abominable sœur des neiges !

A n’en pas douter, la mise en scène des deux enfants terribles de Tom et Nina se révèle pour Olivier Dutto un véritable vivier. Assurément inspiré par des quotidiens que lui-même a dû connaitre, l’artiste vient remettre une nouvelle couche des dissensions de ses deux petits chérubins.

Selon un concept particulièrement bien huilé, à raison d’une planche par strip, Tom et Nina nous offre une représentation une fois encore des plus hilarantes que les plus jeunes n’auront de cesse de parcourir. Non seulement cette dernière s’appuie sur des scénettes enfantines qui se veulent proches de cette réalité à laquelle bon nombre de parents sont confrontés, mais aussi, le degré humoristique reste d’une constance favorable.

Olivier Dutto s’amuse donc, presque sans compter, dans une naturalité et une pluralité de thèmes dans un cocon familial on ne peut plus bigarré et toujours aussi revigorant. Comme nous sommes à l’approche de l’hiver, il était normal que l’auteur se réfère à cette saison qui, en principe, se veut synonyme de neige. Loin d’être frigorifiantes, les tensions bruyantes entre les deux hyperactifs Tom et Nina réchauffent les cœurs. Synonymes de vie, les joutes verbales de ces derniers couvertes par des parents complices ne manquent pas de sel et font toujours craquer, preuve que l’auteur reste inspiré.

Rien à redire côté graphique puisque l’artiste utilise un concept pictural stylisé complètement approprié. Sans en faire des tonnes, ce dernier délivre un message clair, on ne peut plus animé et très sonore. L’effigie de ses deux petits héros répond à un code entièrement éprouvé qui met en œuvre une gestuelle très efficace, se nourrissant de cette fantaisie qui rend les deux personnages à la fois désopilants et irrésistibles.

Déjà 20 albums (et de très nombreux courts métrages) et toujours pas de signes de faiblesse. Oui, Olivier Dutto tient le bon bout et, grâce à ses deux p’tits diables, l’assume avec générosité !

Par Phibes, le 19 novembre 2015

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