OMBRES DU STYX (LES)
Le maître de l'éternité

An 205 après Jésus-Christ.
Afrique du Nord, la cité impériale Leptis Magna, Provincia Tripolitana.
La ville se réveille avec un drame : on vient de découvrir un enfant mort, dont le corps a été placé sous des bandelettes, comme une momie. C’est le troisième corps d’enfant qui est retrouvé comme cela. De plus, ces enfants font partie d’une certaine classe aisée de la société.
Un enquêteur spécial est mandaté par l’empereur Septime Sévère pour enquêter. Il se nomme Marcus Seïus Dento.
Cela ne va pas être facile pour lui de mener à bien sa mission, au vu comment cela dégénère en ville.
Et un autre corps va être rapidement trouvé…

 

Par berthold, le 19 octobre 2011

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Notre avis sur OMBRES DU STYX (LES) #1 – Le maître de l’éternité

Après l’Egypte avec Sur les terres d’Horus, Isabelle Dethan revient avec une nouvelle série s’intéressant à la Rome d’antan (et ce, même si on ne quitte pas le continent africain) avec Les ombres du Styx.

Ce polar historique commence fort avec la découverte d’un cadavre d’enfant emballé comme une momie.
Isabelle Dethan nous met direct dans le bain. Nous allons faire connaissance avec certains des protagonistes (des suspects ? ) et l’homme qui va mener l’enquête : Marcus Seïus Dento, accompagné de ses deux serviteurs, Laenas et Quintus. L’auteure s’applique à nous montrer comment l’on vivait à cette époque, comment la haute société s’amusait et traitait leurs esclaves. Nous allons assister aux débordements de certains Romains voulant trouver le coupable assez rapidement. Nécessairement, tout va dégénérer. Et comme l’enquêteur, nous serons pris dans ce maëlstrom. Elle ne montre pas vraiment non plus le tueur, mais elle nous le fait sentir. Nous le voyons par morceaux.
Isabelle Dethan signe un récit fort, une histoire policière prenante, qui s’intéresse aussi aux gens, aux mœurs et coutumes, aux mentalités d’une certaine époque. Là, nous pouvons voir qu’aujourd’hui, cela reste pareil.

Au graphisme, Isabelle Dethan s’occupe aussi du dessin et de la couleur. Ses aquarelles sont toujours aussi belles, aussi bien choisies. Elle arrive à montrer l’ambiance, l’atmosphère générale du récit rien qu’avec tel ton ou telle luminosité. Vous verrez qu’elle s’applique à bien retranscrire les décors, les costumes d’époque. Tout est, une nouvelle fois, crédible.

Isabelle Dethan nous séduit encore avec ce tome 1 prometteur et qui donne envie de lire la suite.

Venez découvrir Les ombres du Styx. Vous ne serez pas déçus du voyage.

 

Par BERTHOLD, le 19 octobre 2011

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