OMBRES DE LA LAGUNE (LES)
Le premier né

 
Vingt-et-unième siècle, dans un futur pas si lointain que ça… Venise est devenue une cité-état indépendante, surpeuplée, en proie à la xénophobie, mais surtout, ses quartiers grouillant de monde jouxtent des zones interdites. En effet, des rats mutants infestent les sous-sols et les canaux, ce qui rend les missions des policiers parfois bien difficiles, voire fatales…

Et justement, des missions, les policiers n’en manquent pas. Une série noire fait l’actualité : de jeunes filles sont régulièrement retrouvées assassinées, horriblement mutilées. Ces fameux rats seraient-ils à l’origine de ces meurtres en série ? Ou bien… serait-ce l’œuvre du monstre qu’on dit hanter la lagune ?
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur OMBRES DE LA LAGUNE (LES) #1 – Le premier né

 
Derrière une couverture très réussie se cache le début d’une histoire qui promettait de faire notre bonheur. Futur proche, environnement glauque, personnages intrigants à fortes personnalités, complots, enquête, créature monstrueuse… Bref, de quoi nous mettre véritablement l’eau à la bouche !
Mais soyons réalistes : quel dommage ! Depuis 1999, date de parution de cet opus, rien à l’horizon, bien que « Notre père qui êtes odieux », le titre du tome 2, apparaissait déjà sur le 4ème plat… Le projet paraît aujourd’hui bel et bien abandonné.

Si on est en droit d’être déçu, on ne pourra cependant pas nier que « Les ombres de la lagune » nous auront fait connaître Giulio De Vita, qui dessinera plus tard le tome 2 du Décalogue ou la série James Healer. Le dessin dans « Le premier né » est certes moins affiné que ce qu’il sera plus tard, mais on sent néanmoins que De Vita a pu s’exprimer : dessins en pleines pages, dispositions originales des cases sur certaines planches, et enfin un style propre que l’on saura reconnaître dans le dessin des visages, par exemple.

Le scénariste Corteggiani ne nous livrera pas les secrets de la lagune vénitienne. Cette BD inachevée ne sera donc sauvée des eaux que par les fans dont je fais partie depuis que je l’ai découverte.
 

Par Sylvestre, le 20 septembre 2005

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