NOUVELLES AVENTURES DE MIC MAC ADAM (LES)
Verdun

Alors que la canonnade se prépare sur Verdun, Mic Mac Adam est blessé après avoir sauvé Vickie Pitcott des griffes du Kronprinz Guillaume. Recueillis par une horde esseulée de Kobbels, créatures fantastiques, ils sont soignés et remis aux forces résistantes socialistes allemandes.
Du côté du camp anglais, Kilian, le frère de Mic, a été anobli par Georges V et se prépare à engager son peuple de l’île de Wishmond dans la guerre.
Du côté allemand, le Kronprinz a décidé d’appauvrir les défenses allemandes de Verdun pour éradiquer les Kobbels qui sévissent aux abords du château de Könisberg. Ce retrait n’est nullement apprécié par le Général Falkenhayn commandant les troupes amassées à Verdun. Ce dernier est approché par Akunchor, le dieu démoniaque des créatures, afin qu’il convainque le Kaiser d’empêcher le Kronprinz, son fils, de commettre une erreur stratégique et qu’il lance coûte que coûte les Kobbels dans la bataille.
L’affrontement semble inévitable. Mic va tout mettre en œuvre pour éviter l’irrémédiable.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Notre avis sur NOUVELLES AVENTURES DE MIC MAC ADAM (LES) #5 – Verdun

Cet épisode clôture le cycle engagé depuis 5 tomes par l’équipe Luc Brunschwig/André Benn à laquelle s’est joint,  pour ce dernier album, le sympathique Sylvain Runberg.

Verdun et ses environs se trouvent sous le feu des projecteurs et des canons le temps d’une bataille. Et quelle bataille ! Les forces en présence vont s’affronter épaulées par des créatures fantastiques aux pouvoirs terribles.

"Laissez-moi vous expliquer avant de commettre l’irréparable". Telle est l’exclamation de Mic face à ce déchaînement de violence dans laquelle se vautrent allègrement tous les protagonistes belligérants. Toutefois, chacun a sa manière. Les anglais manipulent par la ruse le petit peuple et l’un de ses représentant humain, Kilian. Les allemands usent, quant à eux, de la force et jouissent d’un avantage grâce à l’intervention du dieu Akunchor.
A l’inverse, le peuple Kobbel qui n’a certainement pas demandé à participer à la curie nous donne l’exemple d’une civilisation qui vit en harmonie avec autrui dans le respect de Madame nature.

L’intervention dans le cours de l’épisode d’un personnage célèbre de cette période et connu pour ses fameuses tirades et son gros cigare est, pour ma part, des plus réussies et apporte un soupçon de véracité.

Les dessins d’André Benn sont toujours aussi agréables. Force est de constater que le trait est précis, légèrement grossier et expressif. Les paysages enneigés ressortent à merveille et offrent une quiétude palpable. Cependant, l’apparence des personnages aux nez démesurés qui se voudrait presque humoristique est trompeuse et contraste avec l’atmosphère délétère du récit.

Le cycle étant terminé, je suis partisan pour un retour rapide de notre écossais qui, j’en suis sûr, a encore beaucoup d’autres aventures fantastiques à nous faire vivre.

Par Phibes, le 14 juillet 2007

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