NOMBRILS (LES)
Un été trop mortel

Tout avait l’air d’être un bel été pour Vicky : des vacances, du soleil et la plage. De plus, il y a le fils super canon des nouveaux voisins, un certain James. Mais voilà, quelqu’un l’a dénoncée pour tricherie aux cours d’anglais. Pour la peine, son père la renvoie au camp d’anglais, ce lieu où tout le monde l’appelait Bouboule plus jeune ! Vicky y fait la connaissance de la fille des nouveaux voisins, Mégane, une espèce de punk-gothique qui n’a pas froid aux yeux et qui semble apprécier Vicky. Ainsi, Rebecca, sa soeur ainée, peut draguer James.
Quand à Jenny, elle profite de la plage pour emballer le beau maître-nageur. Et sa route croise à nouveau celle d’Hugo. Karine, quand à elle, poursuit son aventure avec Albin et répète toujours avec le groupe de musique de son amoureux. Néanmoins, il semblerait qu’un tueur agirait toujours dans l’ombre et pourrait jeter son dévolu sur Vicky…

 

Par berthold, le 13 octobre 2013

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Notre avis sur NOMBRILS (LES) #6 – Un été trop mortel

Un été trop mortel. Un titre bien choisi pour le sixième tome des Nombrils. Ce titre joue, d’ailleurs, sur divers niveaux, comme on peut le constater en lisant ce livre.

Delaf et Dubuc nous régalent une nouvelle fois avec les gags des Nombrils. C’est toujours drôle, jamais vulgaire et très plaisant. Les déboires de Vicky, les gaffes de Jenny sont vraiment excellents. Qu’est ce que j’ai pu rire lors de certains passages avec la bêtise de Jenny qui nous permet d’avoir d’excellents dialogues, les bourdes qu’elle commet sans qu’elle ne s’en rende compte, par exemple. Mais, les auteurs arrivent à nous émouvoir aussi, lorsque l’on voit où elle vit. C’est justement l’une des forces de cette série.
L’autre force, c’est d’arriver à faire un récit "complet" à partir de gag concernant une intrigue en cours, ici, avec ce tueur en série dont on se demande s’il ne s’agit pas d’Albin, tant tout est lié à son passé. De plus, quand on le voit empêcher Vicky de voir Karine, on ne se pose plus de questions. Et pourtant…
Cette intrigue là est très réussie, avec une ambiance de suspense pour découvrir la vérité, qui se se révèle qu’à la fin. Tout comme d’autres vérités aussi. L’amour est fortement présent dans ce tome 6. Karine, Vicky et Jenny en font les frais.

Graphiquement, je suis un fan du style Dubuc. C’est vraiment du beau travail et efficace à plus d’un niveau. Les expressions des visages font ressortir l’émotion ou arrive même à nous faire rire. Le côté "caoutchouc" et élastique des héros donne un style unique à cette série.

Un été trop mortel est un grand moment d’humour, un très bon suspense qui met la barre très haute pour les prochaines aventures des Nombrils. On est très loin du teen-comic auquel la série peut faire penser.
Bref, un numéro à ne manquer sous aucun prétexte.

 

Par BERTHOLD, le 13 octobre 2013

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