MIROIRS DU CRIME (LES)
Les Tueurs de Pigalle

Pigalle, novembre 1954. Les malfrats et autres maquereaux règnent en ville et la concurrence est rude ! Cependant, Guy, un jeune patron de cabaret, ambitieux et relativement intègre, dirige "La Perle noire" et vient d’acheter un nouveau cabaret, "L’Ange des Maudits". Mais alors qu’il vient de signer les papiers une fusillade vient accueillir Guy qui perd son frère, ne devant la vie sauve qu’à un clochard !
Guy découvre que derrière cette attaque il y a un certain Saint-Napi, un malfrats aux dents longues qui compte bien mettre la main sur toutes les boites de Guy, afin d’y ramener drogue et prostitution…

Par fredgri, le 10 mars 2017

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Notre avis sur MIROIRS DU CRIME (LES) #1 – Les Tueurs de Pigalle

Simsolo et Dominique He nous entraînent, dans cette nouvelle série, dans le Paris des 50’s et ces univers de patrons de cabarets qui doivent régler des comptes avec les malfrats ambitieux du coin.
C’est un récit, évidemment, très codifié, qui nous renvoie vers tout un cinéma d’après guerre, des séries noires faites d’embuscades, de corps à dégager dans un bois, des planques, des gueules style Gabin, Ventura, et on pouvait même s’attendre à des dialogues fleurant bon Audiard… Mais justement, Simsolo reste respectueux de ces références sans jamais réellement tenter de les singer, ni même de vaguement faire semblant !

Les personnages essaient de se dépêtrer de cet imbroglio en sachant très bien que la machine est en marche, mais qu’il ne s’agit certainement que du début !
Toutefois, le scénariste reste en retrait, il peine à réellement humaniser ses personnages qui demeurent tout du long froids et distants, même quand apparait dans le récit la jeune et fragile Claire. Aucune émotion, juste une mécanique très bien huilée et très efficace.

Car le scénario fonctionne parfaitement. Simsolo connait très bien son métier et c’est un vrai plaisir de se laisser mener par le bout du nez ainsi. Je regrette juste, pour ma part, qu’on ne puisse davantage se rapprocher des personnages qui restent tout simplement au service du récit sans l’infléchir plus que ça !

Graphiquement, c’est là aussi très efficace, même si je trouve le trait de Dominique He figé et inexpressif, mais qu’importe, il sert très bien l’histoire et c’est amplement suffisant !

Un premier album qui plante très bien le décors et qui donne envie de connaitre la suite, qui sort très prochainement !

Par FredGri, le 10 mars 2017

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