LARMES DU DEMON (LES)
Frazor-Bak

Parce qu’il avait trahi sa race, celle des Hailagmannuz, en tombant amoureux d’une humaine et allant jusqu’à s’accoupler avec elle, Frazor-Bak avait été rejeté par les siens et condamné par Kzyl-Orda à être enterré vivant avec sa bien-aimée à cent pieds sous terre, sous les yeux de sa fille, la Roussotte.

Très longtemps après, et selon ce qu’il avait dit à son bourreau dans ses derniers instants, Frazor-Bak réapparaîtra, mû par la haine envers sa propre race.

De leur côté, Guillaume de Beaubreuil et Kubilaï cherchent à entrer en contact avec de petits êtres de la forêt auprès desquels ils savent pourvoir trouver la traduction du manuscrit des Hailagmannuz…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LARMES DU DEMON (LES) #3 – Frazor-Bak

La saga continue à vive allure, rythmée par l’action et d’incessants bonds dans le temps qui éclaircissent les choses tout en continuant, comme dans les tomes précédents, à parfois plus embrouiller le lecteur qu’à le guider : il y a finalement peu de protagonistes en présence, mais tous sont très importants et les nombreux flash-backs et autres retours vers le futur compliquent la compréhension du tout.

Derrière une couverture qui à mon avis est la moins heureuse de toute la série (et qui fait forcément penser au film Razorback et au roman éponyme de de Peter Brennan), les décors de ce tome 3 sont pour la plupart champêtres. Très bien dessinés, ils sont en outre colorisés avec talent et l’on retrouverait presque dans différents paysages le style de Vink (les cimes des arbres ou les cieux peints à l’aquarelle, les visages aux ombres travaillées…) A noter aussi certaines transitions entre cases faites très cinématographiquement, reprenant des volumes sur une vignette pour les retrouver adaptés à celle d’après comme aurait rendu un fondu enchaîné. Bravo !

Les larmes du démon restent malgré tout une histoire qu’on n’appréciera plus pour ses illustrations que pour son scénario, un scénario finalement assez simple mais si tortueusement ficelé qu’on y perd son hailagmannuz, euh… son latin.

Par Sylvestre, le 5 février 2007

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