Les larmes d'anges

C’est par un lâche SMS que Nicolas Wagner a appris que l’histoire d’amour qu’il vivait depuis 4 ans prenait fin. Complètement abattu par cette nouvelle, il s’est écroulé dans la neige qui recouvrait le sol. C’est alors qu’un certain Chagan est apparu et l’a reconduit chez lui, au chaud.

Nicolas a très vite été impressionné par ce Chagan. Séduit, même. Mais allait-il avoir le courage de lui dire son secret ? Et ce Chagan, sorti de nulle part pour lui sauver la vie à plusieurs reprises, qui était-il vraiment ?
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Les larmes d’anges

Olga Ragolski est encore une des rares auteur(e)s européen(ne)s du catalogue Taifu. Après s’être faite connaître dans la sphère internet, elle a déjà reçu plusieurs prix pour son travail et a déjà quelques publications à son compteur… Aujourd’hui, c’est avec Les larmes d’anges qu’elle arrive dans vos bibliothèques.

Allemande, Olga Rogalski a choisi de situer son histoire en Bavière, alors que ça aurait pu se passer n’importe où ; y compris au Japon. Le dessin et le découpage n’ont rien à envier à ceux de mangakas pur jus. Ils sont en effet très honnêtes et on les apprécie d’autant mieux qu’on les découvre dans un one-shot !

L’histoire d’amour et de sacrifice entre Nico et Chagan est belle en soi. Certes, le sujet existe déjà plus ou moins dans d’autres BD, mais on voit tout ça d’un œil différent, considérant l’exercice de style "manga européen" que c’est.

Est-ce pour différencier sa BD d’autres à laquelle elle pourrait être comparée que l’auteure a versé dans le yaoi ? On peut se le demander, parce qu’en effet, l’histoire n’aurait rien perdu de sa force sans le côté sexuel qu’elle présente ; soft, mais très subjectif. L’homosexualité… Voilà qui coûtera probablement des lecteurs à cette BD. Mais Olga Rogalski l’assume, sachant, parions-le, qu’elle sait que les plus friands lecteurs de ce style sont… les filles !

"Pour public averti", donc. Mais sachez que ceux qui rechigneront à jeter un coup d’œil à cette BD tourneront le dos à un type de récit qu’ils ont apprécié par ailleurs sous d’autres formes. A bon entendeur…
 

Par Sylvestre, le 19 avril 2009

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