GODILLOTS (LES)
Le Tourniquet de l'Enfer

Février 1916.
La guerre se poursuit. Les Godillots sont toujours dans la gadoue du Tourniquet, en attendant la prochaine bataille. Sur la route de Verdun, de nombreux camions sont bloqués, il faut attendre… Chacun vit avec sa peur, sauf Serpolet qui reste d’un calme qui épate tout le monde. Il semble savoir que rien ne pourra l’atteindre.
Le véhicule d’un capitaine est en panne. Même le soldat Winch, le meilleur mécanicien de la compagnie, ne peut le lui réparer, ce qui est ennuyeux, car il a un pli à mener à bon port ! Le caporal Palette, le Bourru et Serpolet sont désignés pour porter ce message, en début de colonne. Malheureusement, la mission connait un nouveau destin. Serpolet est blessé et il prend la fuite ! Palette et le Bourru doivent le retrouver : c’est lui qui a le pli important…

Par berthold, le 1 mars 2016

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Notre avis sur GODILLOTS (LES) #4 – Le Tourniquet de l’Enfer

Olier place son intrigue en février 1916, à quelques jours de la bataille de Verdun. Comme nous allons le voir, pour l’instant des camions sont bloqués. Les soldats s’occupent et une mission entraîne nos Godillots en pleine galère. Ce qui aurait du être une affaire toute simple, se transforme vite en cauchemar, surtout pour Serpolet.
L’intrigue est bien construite, bien menée et apporte son lot de surprises.
Le scénariste nous décrit bien le quotidien de ces soldats et nous montre les conditions de vie difficiles, qui ont  vraiment rendu la vie dure à ces hommes.
Nous suivons Palette et le Bourru dans cette mission, mais aussi Arsène qui a entendu deux gendarmes s’intéressant à son pote Palette. Lui aussi, se lance dans l’aventure pour tenter d’aider ses amis.

Marko illustre toujours avec talent le quotidien de ces "poilus", de ces Godillots, durant cette Première Guerre mondiale. Il nous fait patauger dans la boue, dans ce maelstrom d’horreur et nous fait prendre conscience de la difficulté qu’ont dû traverser ces hommes au jour le jour.
Il met en images les délires de Serpolet qui, blessé, trouve des médicaments. En voulant se soigner, en prenant n’importe quoi, il est presque conduit vers la mort. Pour montrer ses "délires", le dessinateur est assisté d’un artiste basque espagnol, Alberto MC, ce qui nous offre des scènes assez belles et étonnantes, qui rajoutent plus de profondeur à cet album.

Le final de ce tome 4 est étonnant et bien sûr, il nous fait regretter de ne pas avoir le tome 5 déjà en mains…

A la fin de cet album, on peut trouver la Gazette des Godillots, 8 pages exclusives réservées au premier tirage. C’est une gazette très intéressante et illustrée judicieusement.

Ce quatrième tome des Godillots est une très bonne lecture, en cette année qui voit le centenaire de la bataille de Verdun, elle arrive à point nommé pour se remémorer cette période difficile que fut la Première Guerre mondiale.
A ne pas manquer.

 

Par BERTHOLD, le 1 mars 2016

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