GODILLOTS (LES)
L'Oreille coupée

Janvier 1917. Les Vosges. Du côté de l’ancien lavoir des arpents à 400 mètres du cantonnement du 435ème RI.
Alors que Le Bourhis et le caporal Palette montent la garde, Bixente et Ledru nettoient les ustensiles. Ils assistent à l’arrivée d’un compagnie franche qui s’incrustent autour du point d’eau. Entre la jeune recrue du 435ème RI et le dénommé Berthier de la compagnie franche, cela se passe mal. Ce dernier frappe le jeune homme. Le Bourhis s’interpose et apprend, à sa façon, la politesse à Berthier. Le lieutenant de ce dernier intervient et met un terme à la dispute. Alors qu’ils sont partis, Bixente découvre un petit paquet au sol. A l’intérieur, une oreille coupée !
De retour au campement, ils montrent cela au capitaine Mougin. Ce dernier est offusqué mais ne s’en étonne pas. Il a déjà entendu parler de ces actes de barbaries. Et cela le met en colère en sachant que ce sont des soldats français qui ont fait cela.
Sans rien dire, un soir, le capitaine quitte le camp et se dirige vers les lignes allemandes, ils espèrent bien pouvoir remettre cette oreille aux officiers allemands. Palette qui s’est rendu compte que le capitaine est parti sans rien dire, s’inquiète pour lui car il risque d’être traité de déserteur s’il n’est pas revenu à temps. Il part à sa recherche avec Le Bourhis…

 

Par berthold, le 29 décembre 2012

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Notre avis sur GODILLOTS (LES) #2 – L’Oreille coupée

Si vous aviez raté la première aventure de ces fiers et intrépides soldats français qui forment la troupe des Godillots, voici une bonne occasion de rattraper ce retard avec la sortie du deuxième tome de la série qui sort en ce début de janvier 2013.

Oui, je sais, il y en a qui, en voyant le titre, vont penser à l’Oreille cassée, l’une des aventures de Tintin. Attention, ici, c’est l’Oreille coupée, et le sujet, bien que traité avec humour, reste un sujet difficile et sensible. Olier et Marko s’inspire de faits réels.
C’est avec plaisir que nous retrouvons nos compagnons des Godillots. Ils nous entrainent dans une aventure palpitante et très prenante. Je dois bien avouer que je me suis régalé en lisant ce livre. Même l’ainé, 9 ans, a passé un très bon moment avec ce récit. D’habitude, il ne s’enflamme pas autant pour une BD.
Les auteurs ont su insuffler du suspense dans cette intrigue. Oui, car vous verrez, il y a la recherche du coupable concernant cette oreille et pourquoi elle a été coupée. Vous tremblerez aussi lors de la quête du capitaine Mougin, voulant rendre son honneur à l’armée française.
Il y a de la légèreté dans cette histoire avec la participation de "Bichette"…euh, pardon, de Bixente, le petit gars du Pays Basque qui s’est engagé pour retrouver son frère.

Marko a encore gagné en maturité dans son dessin. Ici, il nous enchante par son trait efficace et le ton de ses couleurs. Ses personnages font bien ressortir l’émotion. Sa mise en page est fort dynamique, réussie. Il y a là aussi de très belles scènes, une belle ambiance. Il faut voir les passages où les paysages sont enneigés, on ressent le froid vosgiens ! Il y a aussi cette très belle scène dans le camp allemand où le capitaine, Palette et Le Bourhis goûtent à la nourriture allemande. Il y a aussi des scènes difficiles comme celle… Ah, non, je n’en dis pas plus…

Les Godillots est une belle série, qui après deux tomes, confirme qu’elle a vraiment un fort potentiel. Ce second tome montre que la Première Guerre mondiale peut se traiter d’une façon moins sérieuse que ce que l’on peut voir ces temps ci. Elle est, de cette façon là, plus accessible aux jeunes lecteurs.
La préface de ce tome est signée par Jean-Yves Le Nahour, Historien Spécialiste de La première Guerre Mondiale. A la fin, on a droit aussi à La Gazette des Godillots, 8 pages exclusives disponibles seulement avec la première édition.
N’hésitez pas à vous procurer cet album ! Une série indispensable dans vos bibliothèques !

 

Par BERTHOLD, le 29 décembre 2012

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