FORMIDABLES AVENTURES DE LAPINOT (LES)
Slaloms

Les vacances, c’est le pied, surtout quand on a la chance d’avoir une bonne bande de copain, dont l’un possède un appartement sur les pistes … encore faudrait-il pouvoir dépasser le car de gamin qui freine la monté en station, éviter de rendre les chips à la carotte dans les virages, trouver des chaussures de ski pointure 88 et des gants à quatre doigts, pouvoir payer 18 francs la magnifique demi-tartelette aux fraises et bien-sûr échapper au loup tueur de vacanciers férus de sports divers, aux soirées mortelles en boite et au free-style destructeur de Richard ! et dire qu’on endure tout ça pour se croûter dans la neige, se faire jeter de boite et sentir le grand fauve toute la semaine … eeeeeh oui (soupir) … mais c’est ça qui fait le charme de la vie en station.
Conclusion : vivement l’année prochaine qu’on retrouve le « pays merveilleux » des vacances à la neige …

Par Bedehem, le 1 janvier 2001

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2 avis sur FORMIDABLES AVENTURES DE LAPINOT (LES) #0 – Slaloms

Un album qui contient toute la quintessence de Trondheim, des
scènes anecdotiques qui sentent bon le vecu, des personnages bien écris et bien
décrits aussi…
Alors oui on pourra repprocher à cet album de manquer
terriblement de fond, après tout on a droit à une sorte de receuil souvenir,
les gags sont un peu mous mais qu’importe en fait, les personnages sont assez
présents, bien typés et l’ensemble se lit très agréablement (effet renforcé
avec le style minimaliste de Trondheim) !

Par FredGri, le 3 avril 2003

Ce zéroïème tome des Formidables Aventure est l’album de tous les dangers, les cafés cancérigènes y côtoyant les loups mangeurs de lapin sur les pistes abruptes aux allures de « saute-dans-le-vide » … Mais c’est aussi celui qui fixe les bases de l’univers de Lapinot, et les traits et caractères récurrents des personnages principaux : Titi le Dom Juan célibataire, Richard l’adolescent attardé, Pierrot l’intellectuel imbattable au jeu des question-réponses, Lapinot l’éternel timide et la belle Nadia (intimidante, quand on a de grandes oreilles) accompagnée de sa copine Valérie. Voilà pourquoi ce tome, qui n’est pourtant pas le meilleur de la série, reste malgré tout incontournable – ne serait-ce qu’en attendant de rejoindre sois-même les pistes, dès qu’on aura des vacances et de l’argent.
On peut toujours consulter les premières pages sur le site de Dargaud.

(Première édition L’Association 1993)

Par Bedehem, le 6 février 2003

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