FORETS D'OPALE (LES)
Les hordes de la nuit

Darko et ses compagnons sont devenus, grâce à Sleilo et à son pouvoir sur la pierre noire, les invités des terribles guerriers Klaoptèques.
Après avoir libéré les esclaves de ce peuple, ils prennent une décision radicale, celle de combattre Kamphre d’Yrkhone avec les mêmes armes que lui : les démons. Dangereuse entreprise car on n’ouvre pas impunément les portes des enfers pour permettre à des démons d’envahir Opale.

Par olivier, le 27 novembre 2013

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Notre avis sur FORETS D’OPALE (LES) #8 – Les hordes de la nuit

L’épopée de Darko et de ses amis se poursuit, toujours plus loin, toujours plus risquée alors que sur Opale, la situation empire sous l’emprise de Kamphre et de ses alliés. Des villages entiers sont capturés, leurs habitants déportés, alors que les cinq royaumes sont livrés à de monstrueuses créatures que personne ne songe même à combattre. Même les prêtres commencent à avoir peur.
Opale risque de sombrer dans l’abomination, les options qui restent ouvertes au petit groupe s’il veut sauver son monde sont plus que réduites et la plongée dans les cercles des enfers afin d’y lever une armée de démons est hasardeuse et semée d’embuches.
Voilà la suite attendue des aventures du jeune Darko, l’élu de la prophétie, de sa sœurSleilo, de son oncle et de la fort jolieTara. Sleilo a pris depuis le dernier tome une place prépondérante dans la quête qui mène nos héros vers le dernier Titan. Elle maitrise le pouvoir du fragment de pierre noire en sa possession et c’est elle qui va entrainer la troupe vers le onzième cercle des enfers.

Arleston nous livre un huitième tome véritablement sous pression en entrainant ses personnages dans les chaos de l’enfer. Il échappe avec bonheur à ce qui aurait pu être une énième revisite des cercles de l’enfer de Dante, ce qui aurait complétement mis à mal le rythme du récit. A aucun moment le souffle ne retombe et nous progressons à la suite de Sleilo et Darko dans des mondes fantastiques où strates après strates, ils se rapprochent du dernier cercle après avoir croisé et combattu d’effrayantes créatures, de hideux démons, des jeunes femmes magnifiques mais un peu trop mordantes pour finalement retrouver les cousins de Ghörg dont l’aide musclée sera appréciable.

Pellet fait une nouvelle fois démonstration de son talent avec ces planches au dynamisme affuté et il semble avec le scénario d’Arleston avoir mis en dessin le mouvement perpétuel. Il n’y a aucun répit dans l’action sans pour autant que le caractère humain des personnages ne soit négligé. L’amour, la pitié, la colère transparaissent sous les traits des protagonistes qui contre vents et marées poursuivent une quête où se joue le destin de leur monde.

Par Olivier, le 27 novembre 2013

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