FORETS D'OPALE (LES)
La fable oubliée

Par le fait d’avoir activé le bracelet de Cohars pour invoquer le démon Ghörg, Luksand, héritier du légendaire Darko, a attiré l’œil des Rédempteurs Radieux et plus particulièrement, celui de son haut dignitaire, le Radieux Dhunkral. Saisissant immédiatement qu’il y a danger pour son Ordre et que la puissante pierre de Lumière que détient son adversaire est à portée de main, le sinistre prélat tente via un sortilège de récupérer le précieux artéfact tout en envoyant le porteur et ses deux compagnons dans des univers différents. Grâce à Ghörg, Luksand, Rodombre et Altaï évitent la dislocation physique mais se retrouvent tous les trois projetés dans des corps différents. Sachant pertinemment que leur mésaventure a été provoquée par le clergé de la Lumière, le trio décide de rejoindre Oryampe pour récupérer un parchemin qui, associé au bracelet et aux baguettes de forestiers codées, devraient leur permettre de s’armer contre cette menace et de chercher le Titan de Lumière. Mais pour cela, il va falloir qu’il aille à Kulfantre afin d’embarquer à bord d’un navire du ciel et prendre la route pour l’Ordan. Malheureusement, cette dernière va se révéler des plus houleuses…

Par phibes, le 28 mars 2020

Publicité

Notre avis sur FORETS D’OPALE (LES) #11 – La fable oubliée

Le deuxième cycle initié par Christophe Arleston avec le tome précédent intitulé Le destin du jongleur se poursuit donc, toujours dans le concept d’une quête de la Lumière, au gré d’un affrontement entre un ordre maléfique assoiffé de pouvoir et un groupe intègre prêt à la défendre.

Cet album prône la grande aventure fantasy, remettant pour cela en selle le trio antérieur dans leurs recherches du dernier Titan de Lumière, trois cent années après les péripéties vécues par le légendaire Darko (voir les neuf premiers tomes de cette saga). L’on concèdera que cette quête se veut évidemment bien huilée dans son déroulement, parsemée comme il se doit de rencontres nouvelles et animée par de nombreux rebondissements. Les personnages qui la portent ne sont pas forcément différents de ceux de la première heure et nous amènent souvent à des péripéties qui génèrent gentiment humour et actions les plus diverses et qui nous font découvrir plus en profondeur le monde d’Opale.

Il en ressort donc une intrigue bien sympathique, qui a tendance à nous prendre au dépourvu quant au changement physique des trois héros principaux. Est-ce-à dire que leur première effigie rappelait trop celle des trois héros d’antan ? Il n’en demeure pas moins que Luksand, Rodombre et Altaï deviennent dorénavant (malgré leurs caractéristiques psychologiques qui restent identiques) de véritables aventuriers prêts à jouer une carte plus active.

Côté dessins, Cédric Fernandez laisse sa place à Stefano Martino (ce changement a peut-être également induit la modification physique du trio ?). Force est de constater que l’on n’est pas trop dépaysé, cet artiste étant parvenu à assimiler très habilement l’univers pictural des cinq royaumes d’Opale. Le rendu global rehaussé par une colorisation chatoyante est agréable, exotique à souhait, les décors extérieurs sont dépaysant et les personnages qui y interviennent bénéficient somme toute d’une bonne présence.

Une suite qui relance l’aventure sur le Monde d’Opale toujours en prise avec un Ordre aussi malfaisant. Heureusement que Luxand et ses compagnons sont là pour contrer cette menace. Les adeptes de la série seront donc ravis !

Par Phibes, le 28 mars 2020

Publicité