FONDUS DU VIN (LES)
Les fondus du vin d'Alsace

Thierry, Maurice et les novices Thomas et Piang continuent leur tour des vins de France. Après le bordelais, la Bourgogne, le beaujolais et les côtes du Rhône, les 4 dégustateurs du divin nectar font une halte sur le beau territoire alsacien. Papilles excitées au maximum et narines dilatées, ils arpentent la fameuse région viticole entre Thann et Marlenheim afin d’y savourer, avec la bonne humeur qui va bien, les différents cépages et par là même, la multitude d’arômes qui les distinguent.

Par phibes, le 17 octobre 2015

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Notre avis sur FONDUS DU VIN (LES) #5 – Les fondus du vin d’Alsace

Qui dit vins d’Alsace, dit obligatoirement terroir d’exception, vins gouleyants aux couleurs du blanc, grands crus consacrés et bouteille à la forme unique reconnaissable (sauf pour le Crémant). Et à cet égard, Hervé Richez et Christophe Cazenove, en véritables adeptes du vin en général, en véritables fondus de ce breuvage aromatisé, ont décidé par le biais de ce nouvel opus de leur série concept d’en évoquer la spécificité.

Force est de constater que la ligne de conduite adoptée par les coscénaristes fait toujours recette. En effet, s’appuyant inévitablement sur les caractéristiques propres à la région concernée (viticoles et autres), ils trouvent le moyen de conjuguer harmonieusement culte du vin et bonnes rigolades. D’un ton léger, porté par la notoriété généreusement entêtante d’un bon pinot blanc ou d’un riesling, ou encore d’un sylvaner, ou d’un gewurztraminer…, ils parviennent à dresser un tableau qui ne manquera pas d’initier les profanes et qui titillera les papilles des partisans.

Il va de soi que chaque gorgée servie par les quatre fondus, associés à une présence féminine de plus en plus forte (la parité semble être recherchée), se veut d’un réconfort désaltérant. Tout en instruisant le lecteur avec une passion non déguisée et avec des propos bien ciblés, Thierry, Maurice, Thomas et Piang trouvent l’occasion, comme d’habitude, de faire gentiment les mariolles éclairés. Le mélange des deux genres (qui n’a rien à voir avec la tradition des vins monocépages) est pour le moins agréable et renvoie un message d’une façon très ludique.

Olivier Saive renouvelle sa participation au sein de cette série, preuve que les bouquets mêlés des différents crus le motive pleinement. Après le bordelais et les Côtes du Rhône, le dessinateur se voit illustrer un territoire situé au nord-est de l’Hexagone. Ce voyage au pays de la cigogne et de la choucroute est l’occasion pour ce dernier de remettre en scène les personnages qu’il connait très bien (les expressions sont bien éprouvées) et les faire évoluer humoristiquement dans des décors qui caractérisent sympathiquement la région alsacienne.

Un nouvel arrêt pétillant d’humour sur une région viticole dont les spécificités narrées donnent furieusement envie de descendre à la cave, de déboucher une bonne bouteille (pourquoi pas un petit riesling) et de le partager chaleureusement avec des potes.

Par Phibes, le 17 octobre 2015

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