FILS DE L'AIGLE (LES)
Vienne à feu et à coeur

A Vienne, le lieutenant Morvan d’Andigny a retrouvé, par le plus grand des hasards, Capucine, son amour de jeunesse. Les retrouvailles sont torrides au point que Morvan, ayant déclarée ouvertement sa flamme, décide de partir pour Austerlitz, sur le front, pour trouver Tusseau, le mari de Capucine et obtenir de sa part le divorce. Mais la date du 2 décembre 1805 n’est pas forcément propice à sa démarche.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FILS DE L’AIGLE (LES) #8 – Vienne à feu et à coeur

Nous sommes à la veille de la victoire des troupes impériales françaises sur les forces de coalition anglaises, autrichiennes et russes à Austerlitz. Vienne qui se trouve à proximité du théâtre des opérations militaires, subit l’occupation française. Le lieutenant d’Andigny qui ne participe pas à la curie s’est octroyé une toute autre mission.

Enfin, les deux personnages que l’Histoire a divisés depuis le premier tome se croisent à nouveau pour des retrouvailles qui se passent de tout commentaire. A notre grand soulagement, Michel Faure rend possible, par cet opus, ce qui a été impossible depuis l’origine de la série.

L’auteur s’accapare le contexte historique en lui attribuant en marge de celui-ci cette fiction attrayante et émouvante. Beaucoup de bons sentiments sont à relever dans cet épisode qui gravite autour de Capucine ou Anastasia. Morvan d’Andigny entraîne dans son sillage romantique un grand nombre de personnes dont Torcy, Paquitta ou encore le bavard Patrice, désabusés par la tournure des évènements. Très linéaire dans son récit, cette aventure s’aborde à la façon d’un road-movie dans lequel le lecteur admet inlassablement les affres de son personnage principal.

L’imprécision recherchée de ses graphiques force sans ambiguïté l’admiration. Aussi habile au pinceau (il suffit de regarder la couverture et le dos de l’album) qu’au maniement du crayon, Michel Faure reproduit avec une rigueur les ambiances militaire dans des décors viennois simplifiés et suggestifs. De plus, les uniformes d’antan avec leurs couleurs vives crèvent les vignettes emplies de décors enneigés.

En voiture, lecteur, direction Vienne et ses abords, où le feu et les passions se déchaînent !
 

Par Phibes, le 5 janvier 2008

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