FILS DE L'AIGLE (LES)
Capucine

De retour d’Egypte, Morvan d’Andigny retrouve à Marseille par hasard son ancienne amie Capucine. Celle-ci se prénomme à présent Anastasia, s’est mariée et fréquente le gratin militaire. A la suite d’une machination ourdie contre Morvan, Capucine tente d’intercéder en sa faveur et voit son ancien amant sauvé in extremis par Joseph, l’assistant du professeur Nathan.
Contrarié par ses évènements, le jeune d’Andigny décide de quitter définitivement l’armée et embarque avec lui les quelques camarades de campagne. Abandonnant de fait sa dulcinée, Morvan rejoint son domaine natal. Mais ce dernier est devenu le repaire de malandrins de la pire espèce qui séquestrent les quelques femmes des paysans restés fidèles à la famille d’Andigny.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FILS DE L’AIGLE (LES) #4 – Capucine

La campagne d’Egypte est terminée, le régiment des dromadaires est dissout. Nous sommes en 1802, les survivants de la curie au bord du Nil sont de retour dans leur pays d’origine dont ils ont fièrement défendu les couleurs.

Michel Faure a repris à son compte la série des fils de l’aigle et gère, en cavalier seul, la destinée de ceux qui retrouve la France de l’an X du calendrier révolutionnaire. L’auteur s’échappe de la trame historique pour s’attacher aux mésaventures privées de ses personnages.

Ce quatrième tome, fort sympathique, fait éclater au grand jour l’histoire d’amour susurrée dans les précédents albums entre le jeune Morvan et Capucine. La rencontre fortuite à Marseille des deux protagonistes apporte son lot d’émotions fortes et furtives de par l’impossibilité de concrétiser cette flamme latente.

Le style pictural semble évoluer et devient, à certains moments, plus "confus" dans le sens que l’auteur ne plaint pas les coups de crayon pour représenter ses personnages et ses décors. La représentation du moindre détail peut avoir son importance et n’altère en rien la lisibilité des images.

Le temps d’un album, Capucine a su nous fasciner et il n’est pas exclu que nous (et Morvan) la croisions à nouveau sur notre chemin. Qui sait ?
 

Par Phibes, le 30 décembre 2007

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