FEMMES EN BLANC (LES)
Traitement et sale air

L’hôpital n’est plus ce qu’il était. Sacrifié sur l’autel de la rentabilité, ce lieu de soins a vu son aura péricliter au fil des décennies au point d’affecter toutes les personnes qui s’activent en son sein. Pourtant, malades et personnel soignant qui se partagent le quotidien ne sont pas en manque de péripéties. Ces dernières sont relatées par les chroniqueurs attitrés que sont Cauvin et Bercovici.

Par phibes, le 22 septembre 2019

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Notre avis sur FEMMES EN BLANC (LES) #41 – Traitement et sale air

Il n’y a pas à dire, l’univers hospitalier reste une manne extraordinaire pour Raoul Cauvin et Philippe Bercovici qui continuent inlassablement à aligner le produit de leur association. Ce quarante et unième album, s’il reste dans la trame des précédents, a l’avantage de se nourrir d’un contexte social que l’on connaît que trop actuellement. Manque de personnel, conditions de travail, disponibilité, expédition des malades, rétributions inadaptées, etc, etc… sont entre autres les quelques thèmes abordés.

Loin d’être un pamphlet, ce nouveau tome des Femmes en blanc est toutefois l’occasion de suivre des tranches de vie aux accents humoristiques telles que sait les narrer Raoul Cauvin. Sur une, deux, trois planches, le scénariste conte avec ses personnages de prédilection (Mariette, Nathalie…) des anecdotes fictives, dont certaines bien inspirées de l’actualité, d’autres caricaturées voire amplifiées, qui ont toutes une finalité bien précise, celle de nous divertir. A cet égard, l’on peut considérer que le pari est gagné et que cet opus reste un bon moment de lecture.

Que dire de la partie graphique, si ce n’est que Philippe Bercovici demeure toujours à l’aise dans cet univers. D’un geste que l’on pressent rapide et éprouvé, sans bavure, il anime ses infirmières dans leurs milieux professionnels ou personnels au gré de représentations semi-réalistes qui n’éludent certainement pas l’humour.

Un nouveau volet des Femmes en blancs qui ne peut que ravir les aficionados.

Par Phibes, le 22 septembre 2019

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