ENSEMBLES CONTRAIRES (LES)
Première partie

Brest, automne 1989
Christophe, jeune garçon de 17 ans, va enfin pouvoir rencontrer Eric, de 4 ans son aîné, à l’occasion d’un match régional de ping-pong. Les deux garçons ne se connaissent pas réellement, ils possèdent simplement un copain en commun et ne se sont encore jamais parlé. Pourtant Christophe voue déjà une certaine admiration à Eric, mais voilà, cette première rencontre se passe mal…
Que ce soit leur caractère ou leur milieu social, tout semble les opposer et malgré tout, petit à petit, un lien fort et sincère va rapprocher ces deux "ensembles contraires" pour donner naissance à une véritable histoire d’amitié.

Par melville, le 23 octobre 2009

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Notre avis sur ENSEMBLES CONTRAIRES (LES) #1 – Première partie

Ce récit écrit à quatre mains est en fin de compte une autobiographie : c’est le témoignage de Kris (Christophe) et d’Eric T. (Eric) qui ont souhaité partager leur expérience, « cette foi en une Amitié Majuscule capable se soulever des montagnes » comme le dit lui-même Kris.
C’est donc logiquement que l’on retrouve une voix off très présente, alternant les propos de Christophe et d’Eric, ce qui nous permet à nous lecteurs de suivre au plus près la genèse de leur relation. Les auteurs ont pris ici le parti de livrer beaucoup de choses, de ne rien cacher, même les moments difficiles (et il y en a !). Cependant on ne sombre jamais pour autant dans le voyeurisme car ils ont eu le talent et la sincérité de raconter leur vécu avec une grande justesse et malgré tout énormément de pudeur.
L’histoire se découpe en chapitres retraçant les étapes qui ont marqué l’évolution de leur relation, mais au lieu de ne suivre qu’un déroulement chronologique, les auteurs ont choisi de nous amener, et ce quasiment à la fin de chaque chapitre, à découvrir la situation d’Eric 5 ans plus tard qui semble pour le moins traverser une période difficile. Cela donne au récit une dynamique et un suspense qui nous transportent tout au long de ces 190 pages en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Côté dessin c’est Nicoby qui s’y colle. Son trait « moderne » à l’encrage plutôt marqué est parfois un peu « flou », le tout rehaussé par une coloration dans des tons passés se prêtant parfaitement bien au souvenir et sublimant le récit.

Un premier tome donc très réussi et qui saura à coup sûr en émouvoir plus d’un. A ne pas manquer !

Par melville, le 23 octobre 2009

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