ENQUÊTES DE NICOLAS LE FLOCH (LES)
L'homme aux ventre de plomb

Octobre 1761. Nicolas le Floch a été invité par Monsieur de la Borde pour assister à un concert. Tout en profitant du spectacle, Monsieur de la Borde lui raconte les dernières nouvelles de la cour. De son côté, jeune policier surveille le public. Mais la conversation est interrompue, on a besoin de Nicolas, il s’est passé quelque chose au domicile du comte et de la comtesse de Ruissec. Sur place, la porte de la chambre du fils de Ruissec est fermée de l’interieur. Cela n’arrête pas le policier qui parvient à ouvrir la porte et trouve à l’intérieur le cadavre d’un vieillard, le vicomte qui se serait suicidé, un pistolet à ses côtés. Le policier envoie le corps pour une autopsie. Sur place, il retrouve Sanson et le docteur Semagcus qui lui confirment que c’est bien un meurtre. L’homme a été torturé et massacré avant d’être tué. Son ou ses assasssins lui ont fait boire du plomb fondu, ce qui a eu pour effet de consumer l’intérieur, de détruire les viscères…

Par berthold, le 15 novembre 2019

Publicité

Notre avis sur ENQUÊTES DE NICOLAS LE FLOCH (LES) #2 – L’homme aux ventre de plomb

Nicolas le Floch est à la base une série de romans policiers imaginés par Jean-François Parot, disponible dans la collection "Grands Détectives" 10/18. Il n’a pas fallu longtemps pour que le petit monde de la bande dessinée s’en empare.

Il s’agit du second tome de l’adaptation, par Dobbs et Chaiko. L’adaptation est plutôt réussie, je trouve. On retrouve bien l’ambiance particulière, chère au roman et même si le phrasé est différent, nous avons plaisir à suivre cette affaire.
Dobbs installe un très bon rythme à l’enquête. Il a su faire les coupes nécessaires, mais comme vous le verrez, il a distillé avec intelligence, quelques nouvelles questions, s’agissant un complot (peut-être) qui font que le lecteur espère vite lire le prochain tome de ces aventures.
L’atmosphère est très bien rendue, les intrigues de la cour et politiques sont bien expliquées.

Quand à chaiko, il met très bien en avant les personnages principaux, mais surtout les décors, le Paris du XVIIIème siècle, les costumes. Il reste aussi très sobre et n’en fait pas trop lors des scènes d’action, par exemple. Les couleurs sont efficaces et jouent leur rôles dans l’ambiance générale de l’enquête.

Cette deuxième enquête de Nicolas le Floch, est une belle adaptation, un récit policier qui se lit avec grand plaisir et garde son suspense jusqu’au bout.

 

Par BERTHOLD, le 15 novembre 2019

Publicité