ELFÉES (LES)
Tome 6

Dans la forêt enneigée proche de l’orphelinat de Sainte-Violette, un couple de personnages intrigants a pris en chasse la petite fée Fleur des Pois. Cette dernière, blessée, parvient à atteindre l’institution et échoue au droit de la fenêtre de la chambre où se trouvent les elfées à savoir Lou et ses amies. Considérant l’état préoccupant de la petite fée, elles décident de consulter Obéron et ses amis du petit peuple. Ce dernier en déduit rapidement qu’un danger imminent menace le monde féerique et qu’il devient urgent d’obtenir l’aide d’un elficologue. Fort de cet appui, est-ce que le petit peuple parviendra à contrer les intentions malsaines des terribles "strygeurs"?

 

Par phibes, le 20 juin 2012

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Notre avis sur ELFÉES (LES) #6 – Tome 6

Après leur périple au pays du soleil levant, les quatre sémillantes jeunes filles que sont Lou, Izel, Yoshi et Nina, reprennent du service de façon, cette fois-ci, à affronter une bande de personnages malveillants qui, sous couvert d’une antique coutume, pourchasse sans relâche les êtres féeriques qui forment le petit peuple.

Serge Carrère et Eric Weissengel nous entraîne dans une histoire mignonnette, pleine de féminité enfantine agréable et de pouvoirs surprenants, qui évidemment nous fait pénétrer un univers parallèle, celui des fées et du petit peuple. La magie est donc de mise, une magie partagée entre le monde réel et le monde féerique, et dont la portée ne peut être dénigrée par le spécialiste en la matière elfique, à savoir Pierre Dubois. D’ailleurs, invité en guest star, ce dernier prendra une part active dans l’aventure puisqu’il aura l’occasion d’épauler le quatuor dans sa quête. Le face-à-face (strygeur contre elfes) qui en découle est l’occasion de dévoiler les dessous d’une légende ancestrale sympathique, jouant sur un onirisme enchanteur qui ne peut que convenir au jeune public visé.

Le graphisme de Dollphane est en totale osmose avec le récit conté. Là aussi, la féerie opère au niveau de ce trait dont le jeune dessinateur a la maîtrise, assurément inspiré du genre manga. Empli de modernité, certainement due à l’usage rigoureux de l’outil informatique qui lui permet de jouer sur une grande palette de couleurs et sur des plans soignés très réguliers, et de générosité, de sensibilité, eu égard à l’animation de ses petits personnages aux yeux pleins de malice, son dessin plait et attendrit subtilement.

Un épisode très plaisant, doté d’une féerie et d’une poésie qui enchanteront les nombreuses jeunes filles adeptes du quatuor et de leurs compagnons extraordinaires dont les aventures sont par ailleurs publiées dans le mensuel Julie.

 

Par Phibes, le 20 juin 2012

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