DOSSIERS SECRETS DE HELLBOY (LES)
Koshchei

Quelque part en Enfer. Dans l’Auberge de La Sangsue Ivre, Hellboy boit un verre en compagnie d’un de ses anciens adversaires : Koshchei qui lui raconte sa vie, sa periode de jeune soldat jusqu’à l’ultime combat contre Hellboy, alors qu’il était au service de la Baba Yaga…

Par berthold, le 12 avril 2021

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur DOSSIERS SECRETS DE HELLBOY (LES) #2 – Koshchei

Koshchei le Sans-Mort est un adversaire d’Hellboy, apparu dans la saga Darkness Call. Mignola s’est inspiré d’un personnage de contes fantastiques russes, un "immortel", un "Sans-Mort" dont le but est d’enlever les princesses. Dans Hellboy, son rôle est autre, comme on peut le constater dans son récit.

C’est autour d’un verre, en Enfer, que Koshchei raconte sa longue vie à Hellboy. Nous découvrons comment il est devenu immortel, cet homme sans pitié qui s’est fait avoir par la Baba Yaga et s’est retrouvé sur la route d’Hellboy.
Mike Mignola nous régale de cette lecture qui revient sur ce parcours violent. Mais, malgré cela, nous avons pitié de lui, il a connu aussi quelques misères. On frissonne avec ce conte fantastique et horrifique. Le scénario ne nous épargne pas quelques moments gores. La bonne idée est d’amener Hellboy comme interlocuteur, pendant son passage aux Enfers. La fin est très réussie et étonnante.

Pour mettre en image l’histoire de Koshchei, Mike Mignola s’adjoint les talents de Ben Steinbeck, son complice de la saga Baltimore. C’est très efficace, percutant et parfois choquant. Steinbeck nous offre de belles images gores. Grace au talent de coloriste de Dave Stewart, il amène une atmosphère fantastique, limite épouvante, tout en glissant de l’émotion, comme de la tristesse, au personnage principal.
Le cahier graphique à la fin du livre est riche de dessins, croquis et esquisses. On a même droit aux travaux de recherches de Mike Mignola pour la couverture de l’album.

Un excellent volume de l’univers Hellboy. Ce personnage gagne en puissance et mériterait d’être revu.
Une lecture fortement recommandée !

 

Par BERTHOLD, le 12 avril 2021

Publicité