LES DEMONS D'ARMOISES #2 Jehanne des garous

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Dessinateur :


Scénaristes :



Coloriste :


Éditions :

SOLEIL

Genre :

Fantastique

Médiéval

Sortie :
ISBN : 9782302031517

Résumé de l'album Jehanne des garous

Bertrand de Polongy est resté prisonnier au château de Tiffauges, torturé par un moine, Prélati. Sous la férule de Gilles de Retz, ce dernier lui administre jour après jour une potion sensée le rendre plus puissant et plus endurant.
Au château de Jaulny, une expédition se prépare afin d'aller le délivrer et mettre fin aux exactions de Retz et à ses atroces manipulations qui engendrent des êtres dégénérés.

Par Olivier, le 01/03/2014

Notre avis sur l'album Jehanne des garous

Parmi la petite troupe qui quitte le domaine des Armoises, une femme chevauche en harnois, épée au côté. Jehanne, échappée du bucher et qui espère que sa présence permettra de faire entendre raison à Retz sans effusion de sang.
Sur la route de Tiffauges, les embuches sont nombreuses et les embuscades violentes, tout comme la réaction de la petite troupe qui voit son habileté au maniement des armes mise à l'épreuve dans un affrontement avec des routiers supérieurs en nombre. La lycanthropie de Pierre, le frère de Jehanne ne sera pas de trop pour venir à bout des coupe-jarrets.
Pendant ce temps, Gilles de Retz écume les villages voisins, tuant et incendiant, à la recherche d'enfants pour conduire ses funestes et diaboliques expériences.

Jean-Luc Clerjeaud et Jean-Charles Gaudin nous entrainent de plus en plus loin et de plus en plus profond dans le cœur et l'âme des protagonistes. Le côté sombre de chacun prend avec ce second tome une réalité tangible, animale.
Est-ce cette plongée dans le fantastique qui justifie le surprenant choix graphique de Stéphane Collignon pour ce second tome. Le dessin parait brouillon, confus. Les traits des personnages ont perdu la netteté et la finesse du premier tome, les scènes l'action marquées un peu trop systématiquement par des hachures manquent de réalisme.
C'est un album sombre, très sombre, il semble que la lumière ait déserté le royaume de France et la palette de Stambecco. Le texte qui prend de plus en plus de place et phagocyte les cases ne facilite pas non plus la lecture.

Après un premier tome captivant, ce second tome me laisse vraiment déconcerté.

Par , le

Les albums de la série LES DEMONS D'ARMOISES

Nos interviews liées

Jean-Charles Gaudin et Frédéric Peynet

Sceneario.com : Au mois d'août prochain, sort Phoenix, votre dernier "nouveau-né" à tous les deux, thriller moderne aux ambiances fantastiques. Après Le Feul, votre association semble se péréniser ? Comment traduisez-vous le travail de l'autre ?
Jean-Charles GAUDIN : Je connais Frédéric depuis pas mal d’années et je l’avais vu arriver avec une bd complète et de somptueuses illustrations pour l’examen de son école. Il était plus qu’évident que Frédéric Peynet avait un talent fou. J’ai eu de suite envie de travailler avec lui. Depuis, il a progressé pour arriver à ce trait si précis et si séduisant. Je suis toujours aussi stupéfait de ses planches. Tous les détails y sont sans alourdir le propos. Son trait est à la fois efficace et élégant. Pour moi, Frédéric Peynet est un grand du 9ème art !
Frédéric PEYNET : Jean-Charles et moi nous connaissons depuis 1997 [...]

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Jean-Charles Gaudin

Sceneario.com: Peux-tu te présenter et nous dire ton parcours en tant que scénariste ?
Jean-Charles Gaudin :
J’ai commencé par écrire et réaliser des courts-métrages. C’est là que j’ai appris l’écriture de scénarios. Le fait de réaliser moi-même m’a fait progresser sur les choses qui fonctionnent à l’écrit et qui marchent moins bien une fois en images. La BD est venue par la suite. C’est Crisse qui, au sortir d’une de mes projections de film, m’a tendu la perche. Je l’ai saisie et voilà…

Sceneario.com : Comment s’est effectuée ta rencontre avec Trichet ?
Jean-Charles Gaudin :
Trichet faisait partie de ces dessinateurs assidus à une réunion que nous organisons tous les mois dans un café de la Roche sur Yon en Vendée. Je commençais tout juste mes travaux sur MARLYSA [...]

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