COULEURS DE YUKI (LES)
Volume 1

Lors d’une exposition de peinture, le public ne tarie pas d’éloges à propos de la toile du réputé Akira Oogami. Tout le monde sauf Yuki, qui critique ouvertement le tableau, agaçant les visiteurs. Mais elle n’est pas la seule. Un vieux monsieur tient les mêmes propos et soutient Yuki. Tous deux fuient discrètement quand Oogami arrive.

A la sortie, le vieil homme fait un malaise. Yuki le ramène chez elle. Pour la remercier, il lui propose de faire son portrait. Elle ne sait pas que M. Honda n’est autre que le maître de Oogami, qui a disparu de la vie publique depuis dix ans. Il découvre que la jeune femme a, elle aussi, du talent pour le dessin.

Par legoffe, le 1 mars 2022

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Notre avis sur COULEURS DE YUKI (LES) #1 – Volume 1

Au début des années 2000, l’auteur de la série à succès Une sacrée mamie, racontait le destin d’une jeune femme cherchant sa voie et se découvrant soudain la fibre artistique. Cette histoire, développée en quatre volumes, était publiée en France seulement 16 ans plus tard par Black Box. Depuis peu, elle est aussi proposée sur le site de lecture Mangas.io.

Pour le lecteur, c’est l’occasion de profiter du talent de conteur de Saburô Ishikawa. Il a un don, qui plus est, pour faire ressortir la générosité et tout ce qu’il y a de bon dans l’être humain. Cela vaut pour les dialogues, qui reflètent bien les émotions et le côté spontané des personnages. Mais c’est vrai aussi sur la forme, avec ces visages expressifs (voire caricaturaux), souvent joyeux qui jalonnent les pages.

Saluons, d’ailleurs, la qualité graphique du livre. Le dessin n’a pas tant vieilli que cela et le lecteur attentif prendra le temps d’apprécier le sens des perspectives du mangaka et son découpage intéressant des planches. Il y a un vrai sens cinématographique dans son travail.

Quant à l’histoire, elle est vraiment agréable. On s’inquiète un peu, au départ, du milieu dans lequel évolue l’héroïne (elle vient de se faire embaucher dans un établissement de « massages » avant que l’éminent et vieil artiste l’incite à en partir). Ishikawa avait-il besoin d’aller jusque-là pour montrer le côté un peu perdu de la jeune femme, qui ne semble pas trouver sa voie ? Mais on apprend à vite connaître Yuki et son parcours ; cela donne un portrait très positif et plutôt pétillant.

Entourée de nombreux personnages secondaires fort sympathiques, Yuki va rentrer dans une phase initiatique et partir progressivement vers la découverte de l’art.
On passe, dès lors, un très bon moment en compagnie de cette troupe hétéroclite, dans un univers assez joyeux et bienveillant. De quoi avoir envie de découvrir la suite !

Par Legoffe, le 1 mars 2022

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