CORSAIRES D'ALCIBIADE (LES)
Le rival

Alcibiade compte beaucoup sur les cinq nouveaux jeunes gens recrutés récemment. Leur utlime test consistera à trouver un fabuleux trésor. Cependant ils découvrent que l’organisation a de sérieux adversaires sur cette chasse au trésor. De nombreuses élites sont entrées en dissidence car ils poursuivent un but autrement plus pécunier que leurs anciens maitres. La chasse organisée servira plus de piège pour trouver qui est le mystérieux rival mais elle ne se déroulera pas comme prévu, et  les jeunes aventuriers ne sont pas au bout de leurs peines.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CORSAIRES D’ALCIBIADE (LES) #2 – Le rival

Avec les corsaires d’Alcibiade on retrouve ces récits où l’on se prenait à rêver de Surcouf et de belles épopées quand on était petit. Ici point de capitaine marquant comme le célèbre Malouin mais on retrouve les ingrédients de ces récits.  Comme le premier album, on a l’impression de voir de nombreuses références à ces romans de Stevenson ou Jules Vernes.

Ainsi, sur fond de chasse au trésor mâtinée d’espionnage les auteurs nous servent un album au scénario dense et rythmé. Les quarante-huit pages de ce livre se dévorent à grande vitesse et pourtant nous y découvrons de nombreuses pistes, de nombreuses successions de temps forts. Le premier tome s’achevait sur l’apprentissage de nos héros et leur engagement, ici on s’en va découvrir le monde toutes voiles dehors. Avec la perspective de voir de surprenants rebondissements, l’introduction de l’organisation dissidente n’a pas fini de bouleverser nos héros, et qui sait, peut-être verrons-nous même des trahisons. Une bonne surprise ne venant jamais seule, graphiquement, ce tome est moins sujet à critiques que le précédent. La palette des personnages se diversifie grandement et le style gaphique auquel s’ajoutent les couleurs de Liberge se marient très bien avec cette histoire d’un autre temps. Son trait semble plus classique que sur ces précédents travaux et pourrait surprendre les adeptes de la première heure mais il reste très séduisant.

Avec les corsaires de l’Alcibiade on continue cette traversée dans le monde de la guerre de course avec un soupçon d’anticipation que n’aurait pas renié Jule Verne. Un mélange des genres des plus réussis!

Par Eric, le 25 juin 2006

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