CORSAIRES D'ALCIBIADE (LES)
Le projet secret

A la suite de sa mission peu réjouissante en arctique, l’équipe de récupération d’Alcibiade tente, en attendant un nouveau navire, de se refaire une santé en la cité marocaine de Rabat. Si Maryline, Mike, Cynthia, Peter et Lydia bénéficient de l’enseignement de leur commandeur, le singulier Arhmed, ils ne peuvent éviter de se poser des questions sur les réelles motivations d’Alcibiade, l’organisation qui les a enrôlé. Quelle est-elle exactement et pourquoi Edinger qui se trouve souvent sur leur route a fait dissidence ? Peut-être le fait de s’engager dans leur nouvelle mission en Egypte à la recherche de nouvelles armes créées par leur adversaire va leur permettre d’y voir un peu plus clair !
 

Par phibes, le 14 septembre 2009

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Notre avis sur CORSAIRES D’ALCIBIADE (LES) #4 – Le projet secret

Les jeunes agents composant l’équipage malheureux du navire d’Eirikr Raude, éprouvés par leur dernière mission de récupération dans le grand froid aspire à un repos bien mérité. Mais ils bénéficient d’un faible répit car voilà que pointe, avec ce quatrième épisode, leur prochaine mission qui doit les emmener sur les berges égyptiennes. Cette fois-ci, le désert de glace cède la place au désert de sable blanc pour une récupération tout aussi mouvementée.

Denis-Pierre Filippi poursuit son aventure au sein de son univers de métal sophistiqué, empli de personnages énigmatiques et de machines infernales. Un tant soit peu décalées par rapport à l’époque qu’elle est censée représenter (l’ère de la révolution industrielle), ces péripéties entretiennent la suspicion quant à la véritable nature de l’organisation d’Alcibiade. Certes, sans excès, quelques bribes d’informations nous seront délivrées, noyées dans des combats en tout genre qui ne manqueront pas d’agrémenter les 56 planches de l’album.

Les rebondissements vont bon train, au gré des tergiversations de cette équipe de corsaires pris par le doute dû au manque de transparence de leur commanditaire. Le commandeur Arhmed alimente à lui tout seul les incertitudes et le mystère, complétés par des rencontres inévitables comme celle du Capitaine Anastor ou par des retrouvailles inattendues et heureuses.

Le style graphique d’Eric Liberge évolue énormément d’album en album. Autant le précédent était relativement sombre dans son rendu, autant cet opus dévoile une clarté plus agréable. Formidablement détaillé, son trait, qu’il use avec un plaisir perceptible, donne corps à des machineries complexes, à la fois anciennes et futuristes (un peu à la Jules Vernes), plantées dans des décors grandioses. L’action qui découle de ses planches dont tous les recoins ont été utilisés, est superbement restituée par des explosions éclatantes et des combats/poursuites navals extraordinaires.

"Le projet secret" constitue un nouveau chapitre très animé qui agrémente une saga d’aventures du genre "steampunk" à lire pour son originalité en acier trempé.
 

Par Phibes, le 14 septembre 2009

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