CONTES DU BOUDOIR HANTE (LES)
Volume 1

Nie et Qian sont deux jeunes femmes qui, après leur décès, sont devenues des fantômes condamnés à errer 1000 ans sur Terre au service d’une maîtresse assoiffée de sang à qui elles doivent apporter des humains qu’elles ont tués.

Un jour, un voyageur attentionné eut un geste galant envers elles, leur laissant un couteau pour qu’elles puissent assurer leur protection. La maîtresse des deux femmes-fantômes, s’aperçevant peu après qu’elles avaient laissé la vie sauve à cet homme qui leur avait plu, leur ordonna alors de le lui amener.

Mais lorsque Nie retrouva Ning, elle ne put se résigner à le tuer et celui-ci, apprenant d’elle qu’elle était en réalité un fantôme, lui proposa de la libérer du joug de sa maîtresse…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CONTES DU BOUDOIR HANTE (LES) #1 – Volume 1

Les contes du boudoir hanté rassemblent pas moins de 496 histoires fantastiques que l’on doit au travail de collection de textes auquel s’est attelé le Chinois Pu Songling au XVIIème siècle.

L’histoire qui nous est contée dans cette bande dessinée, celle de Nie, Qian, Yan et Ning, est l’une d’entre elles. S’il est clair que les 496 textes n’auront pas l’honneur de l’adaptation en BD dans la collection "Ex-Libris – Textes Fondateurs" des éditions Delcourt, on peut par contre se réjouir que cet album est un one-shot et on se prend à espérer que la formule restera la même pour les albums de la série qui suivront.

Au niveau du dessin, le travail de la « Chinoise britannique » Yishan Li est très clair et séduira à coup sûr les lecteurs habitués aux bandes dessinées asiatiques. Avec la mise en images de ce conte dont on doit l’adaptation à Jean-David Morvan, elle montre ses talents d’artiste avec de belles représentations de bâtiments, avec des personnages filiformes croqués joliment, délicatement, et ses talents de coloriste qu’elle met au service des contrastes entre plages sombres et blancheur blafarde des héros, de leurs visages et de leurs habits.

L’histoire quant à elle est assez convenue – c’est le lot de beaucoup de contes traditionnels anciens – mais offre l’avantage de mettre l’œuvre à la portée de tous les lecteurs, même des plus jeunes.

Annoncé pour le troisième trimestre 2008, le tome 2 de la série garde encore tous ses mystères tant le bestiaire et l’imaginaire fantastiques chinois sont riches. Il n’en sera pas moins attendu, surtout si sa qualité égale celle de ce très appréciable premier volume.
 

Par Sylvestre, le 4 juin 2008

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