CONQUERANTS DE TROY (LES)
Exil à Port-Fleuri

Troy est une planète qui appartient au redoutable Consortium des Fleurs. Celui-ci a décidé d’y implanter une expérience originale : Essaimer à la surface de Troy des humains qui, grâce à un puissant catalyseur psy, le Magohamoth, devraient développer des pouvoirs psy.
Page-Blanche et son frère Zuynn sont de ces cobayes. Largués en pleine forêt, ils se mettent en quête de leur parents, débarqués plus au Nord.
Mais Zyunn est enlevé par des soldats du seigneur Van Laark, afin de construire la Tour qui relaiera la magie sur Troy.

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CONQUERANTS DE TROY (LES) #1 – Exil à Port-Fleuri

Voilà un tome que j’attendais. Connaître enfin (en partie) les origines de Troy, en tant que fan et parmi les premiers, c’était un bonheur de le voir sortir enfin !
Et je ne suis pas déçu du contenu.
Je dois bien avouer que savoir Tota au dessin ne m’a pas véritablement enthousiasmé, car il a un dessin très particulier (pour moi), mais force est de constater qu’il s’en sort plus que bien. On ne cherche pas à faire un quelconque parallèle avec Tarquin ou Mourier. Comme eux, il est parvenu à s’approprier le monde de Troy. Il m’a vraiment agréablement surpris : les regards nous parlent beaucoup, par exemple, et ça, j’aime bien.
Les couleurs de Sébastien Lamirand donnent beaucoup de vie au dessin de Tota d’ailleurs : elles sont typiquement de Troy, dirais-je, flamboyantes, soignées. C’est vraiment du bon.
Et évidemment, l’album ne serait pas totalement réussi si le scénario n’était pas à la hauteur. On plonge rapidement dans le vif du sujet avec délectation. Arleston est un maître en ce domaine : les scènes s’alternent bien, toujours matinées d’une touche d’humour.
Et surtout, il n’a pas son pareil pour croquer les personnages : Léandre est un personnage haut en couleur, pleutre mais éminemment sympathique. Sans parler de la future star : Doï-Dee. Je vous laisse le découvrir, mais son rôle et les mimiques que lui donne Tota m’ont littéralement fait mourir de rire !
Ne boudez donc pas votre plaisir en replongeant dans l’univers de Troy : en ces temps de grosses chaleurs, c’est rafraichissant !

Par PATATRAK, le 28 mai 2005

Avec "Les conquérants de Troy", les origines du monde sur lequel naîtra Lanfeust sont enfin dévoilées. Cette planète, située dans une galaxie lointaine, très lointaine… est en fait un immense laboratoire. Certes ce secret est éventé depuis la sortie de Lanfeust des étoiles, mais le cheminement est maintenant révélé avec cette série.
D’ailleurs, ce sont les moyens mis à disposition par le consortium qui sont étonnants et laissent penser que les aventures des nouveaux colons risquent d’être passionnantes. L’intérêt de cette série est de voir comment les évènements présents vont télescoper la réalité dans laquelle vivent Lanfeust et ses amis. Mais pour le néophyte dans le monde de Troy, cet album sera une bonne surprise. En effet, les pouvoirs des Troyens commencent à se manifester de manière saugrenue. On retrouve la patte d’Arleston, avec ses héros gauches et de fait attachants.
Mais résumer les conquérants de Troy simplement à Arleston c’est oublier les travail de Ciro Tota au dessin et celui de Lamirand sur la couleur. Après "Aquablue", on retrouve de nouveau Tota sur une bande dessinée d’Heroic Fantasy, son trait est inimitable et son découpage donne une lecture fluide. Seule critique, on pourrait lui reprocher de manquer de fidélité dans le dessin des visages…
J’avais été déçu par la prépublication dans Lanfeust Mag, non pas parce qu’il manquait des pages (remplacées par un roman photo amusant du studio Gottferdom) mais parce que le rendu général de la couleur n’était pas séduisant. Mais l’intrigue développée est surprenante pour qui connaît Troy. Au final cet album est réussi et c’est avec plaisir que l’on dévore les aventures des colons de Troy.

Par Eric, le 28 mai 2005

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