CHEMINS DE LA GLOIRE (LES)
La kermesse ensablée

Raymond Lecluse, plus connu maintenant comme Raymond Dumayet (en hommage à son amie Céline), est devenu légionnaire. Qu’il s’agisse des brimades habituelles, des multiples exercices ou des punitions infligées à la moindre occasion, le quotidien de l’ex-boxeur ressemble à s’y méprendre à celui qu’il a connu pendant la guerre.
Pendant une sortie il décide de désobéir et de secourir un de ses amis blessé en plein désert. Ce geste va lui valoir d’être remarqué par un général qui lui propose une médaille et le grade de sergent, mais aussi par la belle Elise avec qui il commence une longue correspondance passionnée…
Pendant ce temps, dans l’ombre, certains apprennent le passé de Raymond…

Par fredgri, le 2 février 2016

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Notre avis sur CHEMINS DE LA GLOIRE (LES) #3 – La kermesse ensablée

Nouvel album et nouvelles ambiances pour cette série qui nous propose de suivre le parcours de Raymond Lecluse !
A nouveau, le jeune homme se débrouille, sans forcément le vouloir, pour se faire des alliés intéressants, mais aussi des ennemis. Car bien plus que d’être un "héros" qui a de l’ambition, Raymond est un personnage involontairement opportuniste, qui sait régulièrement saisir les bonnes occasions pour évoluer. Mais il doit tout ça bien plus à son indéfectible intégrité, à cette façon de se distinguer au milieu des autres, qu’à son hypothétique ambition !

Son parcours n’est pas forcément auréolé de paillettes, comme ce que pourrait annoncer le titre de la série, néanmoins cette lente évolution nous permet surtout de porter un regard sur une époque, sur des atmosphères très particulières. Bucquoy et Hulet nous dépeignent alors le dur quotidien des légionnaires, même si on garde sans cesse le sentiment d’avoir devant nous une image d’Épinal lisse !
Toutefois, à nouveau, je trouve que le personnage de Raymond manque cruellement de peps, de cette envie de dévorer la vie à pleine dent. Il se résigne, ne rêve que de retrouver le cadre normalisé de sa vie d’antan, avec ses amis ! Il aurait pu gagner en profondeur avec plus de mordant !
Malgré tout, la série reste un très bon moment de lecture. Hulet commençait en parallèle L’État Morbide et on sent bien que l’artiste évolue dans son dessin. Ses couleurs sont magnifiques, ses cadrages aussi, du très très beaux boulots !

Une série à redécouvrir !

Par FredGri, le 2 février 2016

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