CHASSEURS D'ÉCUME (LES)
1960, ne pas perdre un homme

1960. Fanch a pu commander une nouvelle pinasse grâce à plusieurs bonnes saisons de pêche. Mais il doit trouver un équipage plus efficace. Son père, Jos, l’accompagne et l’aide à trouver ses hommes. Ils sont toutefois en désaccord sur le choix de deux marins venus des Caraïbes, qui veulent bien les rejoindre à condition que Fanch investisse dans une nouvelle technologie, le sondeur.

Jos estime que c’est une mauvaise idée, que ces radars font fuir les sardines.

Fanch décide de franchir le pas. Les pêches deviennent alors plus prolifiques. Mais un de ses hommes vend la mèche et les concurrents ne tardent pas à investir, eux-aussi, dans les sondeurs. Les conserveurs font alors baisser les prix car ils estiment que l’offre devient trop abondante.

Mais ce n’est pas le seul problème que doit affronter Fanch…

Par legoffe, le 16 décembre 2018

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Notre avis sur CHASSEURS D’ÉCUME (LES) #8 – 1960, ne pas perdre un homme

Voici la fin d’une longue série, qui raconte le destin de Jos, puis de son fils Fanch, des pêcheurs de sardines de Douardenez. La saga est adaptée du livre « L’épopée de la sardine. Un siècle d’histoires de pêches », de Jean-Claude Boulard. Elle se déroule entre 1901 et 1960 et s’avère être une véritable chronique sociale, une plongée dans la vie de ces marins bretons (et, ça et là, de leurs collègues et concurrents vivant sur d’autres côtes).

Grâce aux dessins de Serge Fino, et au talent de conteur de François Debois, c’est l’odeur de la mer et le dur métier des pêcheurs, et de leurs familles, que nous vivons au fil des époques.

Ce dernier épisode est particulièrement intéressant. Il aborde l’introduction de nouvelles technologies qui vont transformer les pratiques de pêche. Elles vont avoir une incidence sur les écosystèmes, ainsi que sur le marché du poisson et, donc, sur le niveau de vie des marins. Si l’épisode a lieu il y a plus de 50 ans, il est toujours brûlant d’actualité.

Ces faits sont traités, ici, avec beaucoup d’humanité car ils sont vécus du point de vue de ces femmes et ses hommes dont le destin est entièrement lié à l’océan. Il y a de beaux moments d’émotion et même des intrigues qui rendent le récit très vivant.

Une belle conclusion pour un hommage réussi envers les chasseurs d’écume.

Par Legoffe, le 16 décembre 2018

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