LES CAVALIERS DE L'APOCADISPE
Vont bien

C’est le printemps, et comme il fait beau, Olive, Jé et Ludo ont décidé d’aller aux anciennes carrières. Mais comme elles sont assez éloignées, le trio a choisi de couper court en passant par le pont qu’ils ont construit l’année précédente. Alors qu’ils s’engagent sur leur passerelle de fortune, Jé passe au travers et finit dans le ravin. Ne pouvant plus reculer, Olive et Ludo doivent récupérer leur copain amoché et pour cela, sont obligés de faire un sacré détour. Bon, c’est vrai que construire un pont avec du carton et du scotch, c’est vraiment ballot. Aussi, ils vont le regretter puisqu’il va falloir pour le retour porter le pauvre Jé. Et comment vont-ils pouvoir procéder ? Ça sera assurément au détriment de leur pote !

Par phibes, le 4 juillet 2021

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Notre avis sur CAVALIERS DE L’APOCADISPE (LES) #3 – Vont bien

Toujours sous la coupe de leur créateur Libon, Olive (le poulet), Jé (le perroquet) et Ludo (l’ourson), les trois jeunes élèves qui sont devenus des spécialistes patentés pour s’attirer les ennuis à force de les titiller, retrouvent non pas les bancs de leur école mais les étalages des librairies pour une nouvelle tripotée d’aventures toujours aussi délirantes.

Cette nouvelle fournée est l’occasion de plonger dans les fameuses aptitudes que l’on commence à connaitre de ce trio de cavaliers prêt à provoquer « l’apocadispe » autour d’eux. Bénéficiant d’une tonalité toujours aussi rafraîchissante et loufoque, se nourrissant à la fois de la naïveté de ses trois petits personnages, de leur manque d’ingéniosité et de leur maladresse inéluctable, les historiettes présentées se révèlent dans leur simplicité et également toute leur diversité.

Dotés de caractères bien différents (surtout pour Olive qui se veut une poule mouillée), ils nous assurent un moment d’évasion malicieuse et de rigolade sans prétention. On en veut pour preuve ses séquences où cherchant à faire au mieux, ils se fourvoient complètement et génèrent de belles catastrophes que ce soit à l’école, dans la rue ou en pleine nature.

Le dessin est au diapason des ambiances enfantines suscitées par les gags. En effet, Libon opte pour un graphisme animalier à main levée et coloré qui se suffit à lui-même pour attirer le regard des plus petits (et même des plus grands). Car les personnages, aussi caricaturaux soient-ils, ont des bouilles rigolotes et attachantes, qui donnent envie de les accompagner jusqu’à ce moment où la pire des catastrophes arrive.

Un plaisir de lecture à partager en famille !

Par Phibes, le 4 juillet 2021

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