LES CAVALIERS DE L'APOCADISPE
maîtrisent la situation

 
Toute la classe s’était pris trois mois de colle juste parce qu’un des deux nouveaux avait lancé une gomme dans la tête du prof. Rho l’autre-eh ! Si on peut même plus déconner en classe ! Ah mais ça, pour sûr, les nouveaux, là, c’était pas des tristes ! D’ailleurs, Jé les a tout de suite kiffés et ensemble, ils ont dit qu’ils s’appelleraient les cavaliers de l’apocadispe : un groupe de sacrés copains toujours prêts à faire les 400 coups ! Euh, non, les 800, même, plutôt ! En classe, au musée, au supermarché… Partout ! Car là où y’a des bêtises à faire, autant les faire avant les autres !
 

Par sylvestre, le 16 décembre 2018

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Notre avis sur CAVALIERS DE L’APOCADISPE (LES) #1 – maîtrisent la situation

 
On réussira à savoir que l’un s’appelle Olive et que le second s’appelle Jé, mais jamais on n’apprendra dans cet album comment s’appelle celui qui fait figure de meneur des trois zozos héros (animaliers) de cette série. Qu’à cela ne tienne : si on ne sait pas tout d’eux, on voit bien qu’ils ont chacun leur caractère et qu’ensemble ils forment un trio du feu de Dieu fonçant tête baissée vers l’aventure… et les problèmes !

17 histoires de 4 planches, toutes parues dans la revue Le Journal de Spirou, composent ce premier tome de la série : 17 histoires au cours desquelles l’innocence crasse, l’insolence et l’inconscience de nos trois "cavaliers" va les placer dans des situations délirantes où, loin de se sentir surpassés, Jé, Olive et leur poto vont toujours être persuadés de gérer à mort !

Les trois héros auraient pu avoir apparence humaine mais le scénariste-dessinateur Libon a préféré leur donner l’aspect d’animaux. Tout aussi tassés, recroquevillés et un brin tordus que les autres personnages des bandes dessinées qu’a réalisées l’auteur auparavant, ils ont la dégaine idéale pour se mettre eux-mêmes dans de sales pétrins desquels ils ressortent posey en ayant l’air de nous demander "What else ?" !

Et ma foi, c’est bon ! C’est mignon et décalé, c’est souvent gros comme une maison et c’est poilant ! Bref, on rit de ces aventures et des dialogues, du toupet, de l’assurance (et de la chance !) des trois trompe-la-mort qui osent tout. Et on dit merci au neuvième art de rendre ces situations possibles !
 

Par Sylvestre, le 16 décembre 2018

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