CARNETS D'ORIENT (LES)
Les fils du sud

Beni Ounif – 1904 – Le père de Paul est chef de gare. Il « commande les trains », est ami avec le pacha et emmène Paul dans des endroits mystérieux et exotiques.
Paul narre donc son enfance avec son frère Casimir : leurs habitudes, leurs bêtises, leurs amis, maéis aussi les différences culturelles de plus en plus marquées, les jugements de valeur, plus fréquents.
Paul est le petit fils du Lieutenant Barthelemy et avec le temps, le regard change…

Par Valérie, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CARNETS D’ORIENT (LES) #3 – Les fils du sud

Ce 3ième tome ressemble davantage au premier : plus d’aquarelle, de documents parsèment l’ouvrage.
Ferrandez, dessinateur de talent, passe du dessin à la peinture avec une facilité déconcertante. Son analyse est quant à elle, subtile, lucide et ardente. Il parle de l’Algérie vraie, envoûtante, surnaturelle sans aucun parti pris, sans rancœur. Il s’agit simplement de l’Histoire : histoire des hommes, histoire des sentiments, de l’attachement viscéral à une terre.
Les relations deviennent plus conflictuelles, les intérêts et luttes de pouvoir se dessinent, la couleur de la peau et la religion deviennent sources de discordes…
Mais qu’importe : l’Algérie est belle à pleurer, belle à en mourir. Et toujours chez Ferrandez, au dessus de tout cela : le cœur des hommes. Le cœur de ces fils du sud, amoureux à l’infini de cette terre.
Ces fils du sud : d’ici ou d’ailleurs, arrachés ou exilés, mais qui gardent en eux cette lumière unique : le souvenir intact du sud.

Par Valérie, le 20 septembre 2003

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