BUMS (LES)
Tome 1

Un groupe d’enfants qui jouent ensemble, se posent les questions existentielles de leur âge.
Ils tentent d’y répondre et comme pour tous les enfants, leur vision des choses est tout simplement évidente !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BUMS (LES) #1 – Tome 1

« Les bums » (ou bonbons ) porte très bien son titre. Ce mini album de bd est une vraie gourmandise.
Sur la table de la librairie cet album semble discret avec son look assez sobre et pourtant, il attire le regard très rapidement. Peut être la douceur de la bichromie de la couv, ou le format, toujours est-il qu’il a ce truc en plus qui interpelle. Passée l’agréable surprise de l’image, on ouvre le livre et on feuillette
Et le coup d’œil suffit déjà pour savoir qu’on a entre les mains une petite perle. Cet album se lit vite parce qu’il est court ( 30 pages ), mais aussi parce qu’on plonge directement dans le monde de l’enfance si bien mis en scène par Stéphane Rey. Les personnages de l’histoire sont des enfants. Ils sont directs et se posent les questions classiques sur ce qu’est la mort par exemple. Ils sont touchés par ce qui les concernent directement c’est à dire le monde de l’enfant avec ces jeux, différents si ce sont des filles ou des garçons et les jouets !
Ca peut être grinçant mais c’est principalement amusant, sincère et très attendrissant. Les propos de l’auteur ne sont pas gratuits et il en profite pour dénoncer l’exploitation des enfants par le travail dans certaines parties du monde ainsi que la domination raciale notamment celle des cow-boys sur les indiens.
Pour finir j’ajoute que le dessin est très réussi. Il est plein de ces hachures qui rendent les cases très vivantes. Il rempli les regards,. Les pupilles sont noires comme celles des chats et donnent une extraordinaire profondeur et franchise aux gamins de cet album.
Le livre est petit mais il ne coûte que 6 euros et vous adorerez si vous aimez « Jojo » de Geerts, « Mon cousin dans la mort » de Duprat, « Mafalda » pour la bd européenne ; ainsi que « White flower day » de Steven Weissman (chez Amok), et l’incontournable Peanuts.
A découvrir absolument.

Par MARIE, le 24 janvier 2005

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