BLONDES (LES)
Vu à la télé

Que ce soit sur un terrain d’aviation, à la maison avec leur compagnon, entre copines, au champ de manœuvre, au shopping ou encore à la fameuse académie qui leur dédiée, les blondes enfilent les perles. Hé oui, le statut physiologique dont elles ont affublées dès leur naissance leur permet de concourir dans une catégorie hors pair, celle de la Niaiserie avec un N majuscule. Autant dire que leur art qu’elles s’appliquent à dispenser sans forcer donne lieu à des répercussions qui ne sont pas certes à leur avantage mais qui font bien soupirer tout en levant les yeux au ciel.

Par phibes, le 13 mai 2013

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Notre avis sur BLONDES (LES) #18 – Vu à la télé

Le stéréotype de la femme blonde reste une mine d’inspiration pour le duo inséparable constitué par Gaby et Dzack puisque ces derniers alignent sans complexe un dix-huitième tome.

La cuisine demeure la même que précédemment et nous permet de goûter un nouveau florilège de mets burlesques. A ce titre, les auteurs nous prouvent qu’ils sont bien rodés à cet exercice artistique qui consiste à mettre en exergue la naïveté et la balourdise de cette catégorie de femmes sous des démonstrations caractérisées. Vanessa et ses pairs passent de fait par toutes sortes de situations qui, évidemment, les mettent à leur avantage ou plutôt leur désavantage.

Le tout se lit assez rapidement, sans se casser la tête, dans un conventionnalisme instauré par la saga. Si certains gags distillent un brin d’innovation (par exemple le fameux flipbook des Blondes) et se révèlent d’un niveau honorable, il n’en demeure pas moins que d’autres sentent un tantinet le réchauffé et n’atteignent malheureusement pas les effets tant escomptés. Toutefois, le message reste toujours aussi ubuesquement clair et permet, au lecteur sensibilisé à cette prose et adepte des bourdes de Vanessa, Camille, Cindy et bien d’autres, d’esquisser quelques généreux rictus.

La partie graphique demeure cohérente. Dzack a trouvé son style qu’il maintient habilement sans réellement créer de nouvelle surprise. Ses personnages féminins sont toujours aussi craquants dans leur physionomie, leurs attitudes les plus explicites.

Un gentillet album de gags à réserver aux puristes.

Par Phibes, le 13 mai 2013

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