BLONDES (LES)
C'est cadeau !

Le Créateur n’a pas été tendre avec elles. En effet, bien qu’elles aient une plastique agréable, elles ont été malheureusement pourvues d’un attribut qui les relègue au rang de cruches patentées. Telles Vanessa, Cindy et bien d’autres, qu’elles soient cendrées, vénitiennes, dorées ou platines, les fameuses Blondes ont de la stupidité à revendre et nous le confirment pour la quinzième fois.

 

Par phibes, le 8 décembre 2011

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Notre avis sur BLONDES (LES) #15 – C’est cadeau !

Gaby et Dzack, véritables amateurs de jolies blondes délurées et peu matures, tiennent à leurs muses puisqu’ils continuent inlassablement à nous abreuver de la bêtise naturelle de leurs personnages fétiches. Avec ce quinzième album, les auteurs ne dérogent pas à leur règle éditoriale première instaurée en 2005 et se jouent une fois de plus de l’association rapide stéréotypée : blonde = cruche. C’est ainsi qu’ils nous proposent, toujours dans la bonne humeur, une nouvelle série de gags mettant en scène l’incurable Vanessa et celles qui partagent les mêmes ‘particularismes".

D’une manière générale, le ton employé qui demeure égal d’album en album est léger, permet de par sa causticité envers celles dont la chevelure et l’intelligence n’ont rien d’ardentes, de se gausser abondamment de ces malheureuses jeunes femmes à la maladresse légendaire. Les situations mises en avant qui peuvent se rapporter à des blagues sur le sujet, sont évidemment ubuesques, paroxysmiques et prêtent bien sûr, dans leur majorité, à quelques bons sourires.

Le trait de Dzack reste particulièrement immuable. On a bien le sentiment que l’artiste maîtrise totalement le sujet qu’il pratique dans une représentation éprouvée et que l’on peut prendre plaisir à appréhender. Ses blondes sont généreuses, expressivement sympathiques dans leur féminité et leur propension délibérée à la balourdise.

Un album rapide qui, en effet, peut, en cette période de fête, être une idée de cadeau pour ceux qui sont sensibles à ce genre de production humoristique.

 

Par Phibes, le 8 décembre 2011

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