AVENTURES EXTRAORDINAIRES D'ADELE BLANC-SEC (LES)
Le savant fou

Alors qu’elle se sent encore menacée par les autorités, Adèle est soudain invitée à venir assister à la réunion d’un groupe de savant qui animent devant elle un homme des caverne vieux de plusieurs milliers d’années !
Mais à nouveau notre héroine se retrouve propulsée en pleine aventure, entourée de savants, de machines folles, de policiers corrompus, de gangs de malfaiteurs…
Autour d’Adèle les passions s’enflamment et la belle en perdrait presque son latin !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

2 avis sur AVENTURES EXTRAORDINAIRES D’ADELE BLANC-SEC (LES) #3 – Le savant fou

Tardi, dans ce troisème opus, retrouve ce ton si particulier, matiné d’ironie et de folie. Adèle est une femme très forte qui a une facheuse tendance à se laisser dépasser par les évènemets, même si elle continue de foncer pour tirer tout ça au clair.
C’est encore une fois souvent le fouillis, on s’y perd un peu entre tous ces personnages qui veulent contrecarrer les plans de l’autre, entre les ennemis qui veulent se venger d’Adèle et les autorités qui s’en lavent les mains ! On ne sait pas trop qui est cette fille en fin de compte, on se laisse juste entraîner derrière elle en découvrant les multiples recoins du récits plein de rebondissement !
Alors non, on ne s’ennuie à aucun moment, c’est une histoire très enlevée et très prenante. J’ai un peu tendance à me dire que ça part aussi très souvent en vrille et que Tardi se contente de régulièrement recoller les morceaux, malgré tout le dessin est splendide et du coup c’est passionnant à lire !

En tout cas une série à découvrir !

Par FredGri, le 27 octobre 2005

Conformément au sous-titre, une ambiance de peur et surtout de folie règne dans ce nouvel épisode des aventures de la fringante Adèle Blanc-Sec. En effet, après s’être frottée à un ptérodactyle et à un monstre vert, cette dernière se voit confrontée à un personnage velu monstrueux venant du plus profond des âges.

Pour ce faire, Jacques Tardi reprend les ambiances délirantes de ses précédents opus du début du 20ème en extrapolant une fois de plus sur les expériences scientifiques hors normes, perpétrés par des savants irresponsables. La pauvre Adèle se positionne en victime de vengeances commises par des personnages atteints d’une paranoïa extrême qu’elle va devoir, de par ses aptitudes de fin limier et de par la tournure fantastique des évènements, à identifier.

Ces extrémités scénaristiques dans l’aventure génèrent un humour décalé excellent et donne l’occasion à son auteur de faire de gros clins à bon nombre de chefs d’œuvre littéraires tels La belle et la bête, Frankenstein de Mary Shelley et Notre Dame de Paris de Victor Hugo. Les rebondissements sont évidemment de taille et apportent, dans ces péripéties très animées, leur lot de surprises qui ne manqueront pas de secouer les fondements authentiques du Paris de 1912.

Jacques tardi n’a pas son pareil pour croquer les quartiers l’ancien Paris. Force est de constater que sa vision, pourtant épurée, de la Capitale est des plus représentatives et se veut très attirante. Le travail sur ses personnages est aussi excellent. De par son style reconnaissable entre mille, il leur donne une expressivité exceptionnelle.

Fou est le savant comme totalement extravagante est cette nouvelle aventure d’Adèle Blanc-Sec.

Par Phibes, le 24 novembre 2010

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