Les 7 portes

Ari Latrier est un brillant étudiant en chimie, en pleine rédaction de sa thèse. Il se rend chez le notaire pour prendre connaissance du testament de son oncle, Jean Latrier, qu’il n’avait pas revu depuis plusieurs années en raison d’une brouille familiale et qui, alchimiste, lui avait transmis le goût des expériences. Il s’avère qu’Ari est désigné comme l’unique héritier, en l’occurrence de l’habitation de son oncle. Cependant une clause indique qu’il dispose de 7 jours à compter de l’ouverture de la porte de ce manoir pour trouver le trésor qui y est caché, sinon l’héritage lui sera retiré. Bien que le mystérieux Docteur Jouvence lui propose une somme plus que conséquente pour l’achat de la demeure, Ari décide néanmoins de partir avec son amie Elsa, son directeur de thèse et un vieil ami de son oncle, alchimiste lui aussi, à la recherche de ce trésor, un grimoire, que semble en fait convoiter le Dr Jouvence.

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Les 7 portes

Le scénario m’a intéressé pendant près des 2 ans qu’a duré la prépublication, à raison de 4 planches par mois, dans Cosinus, un magazine scientifique pour la jeunesse. L’intrigue devait en effet se plier à ces contraintes, tenir le jeune lecteur en haleine, et Céka s’en est sorti avec brio, car de plus le passage à la version album est réussi : les 7 énigmes à résoudre en 7 jours se mêlent à des rebondissements divers et variés pour nous captiver durant les 87 planches de cette aventure « policière », sans pourtant donner l’impression d’être hachée.
Le thème est original : mélanger la chimie et l’alchimie et leurs logiques respectives. Le traitement est relativement classique dans les ressorts utilisés, mais le résultat est tellement bien ficelé que cela passe tout seul. Céka s’est de plus fortement documenté sur l’alchimie pour renforcer son scénario.
C’est pourquoi j’ai quand même acheté l’album pour relire l’histoire plus facilement, car si j’avais dû découvrir sous la forme reliée, je n’aurais pas accroché au graphisme. Même si Mennetrier n’a pas sombré dans la facilité en soignant toujours les fonds, avec des cases assez riches, je trouve son trait trop carré, voire gauche : l’impression que la pauvre Elsa n’a pas des cheveux, mais plutôt une tignasse en paille sèche m’est très désagréable, par exemple. C’est en tout cas loin d’être parfait. Je n’aurai hélas pas le loisir de voir l’évolution de son style, car il vient de disparaître brutalement.

Un album en tout cas intéressant, de quoi passer un bon moment !

Par Beuleu, le 26 février 2006

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