7 MERVEILLES (LES)
La statue de Zeus - 432 av J.C.

Aux alentours de 240 avant Jésus Christ, les plus grands athlètes du monde grec se retrouvent une nouvelle fois à Olympie afin de concourir et de prouver leur valeur.
Le destin de trois hommes va se croiser durant ces cinq jours.
Rien, hormis la compétition, ne les destinait à se rencontrer et pourtant, c’est autour de la merveilleuse statue de Zeus et de son sculpteur Phidias que va se jouer le sort des trois champions.

Par olivier, le 26 mai 2014

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Notre avis sur 7 MERVEILLES (LES) #1 – La statue de Zeus – 432 av J.C.

Aurélios de Mykonos vient concourir pour la troisième fois, la recherche de la gloire du vainqueur n’est plus sa motivation ; il revient dans la grande ville des jeux, aux pieds de Zeus pour retrouver un enfant : son fils.
Kionis, noble athénien, engagé également dans le tournoi de pancrace mais qui est investit d’une mission autrement plus délicate, retrouver ce que Phidias aurait dissimulé dans sa colossale statue et le rendre aux athéniens.
Pantarké, lutteur émérite d’Olympie, modèle et amant de Phydias, manipulé par le conseil de sa ville, il devra aller jusqu’à commettre l’irréparable afin de conserver ses privilèges.

Dans cet environnement clos où les seuls combats et luttes doivent être réservés aux arènes, la réunion de toutes les délégations des cités grecques avec chacune leur rancœur et leur amertume n’est pas chose aisée. Quand la politique et les complots ourdis par les différents conseils des nations représentées œuvrent en sous-main, l’honneur et la loyauté ne sont plus de mise pour tous les athlètes.

Dans la série des Sept, Luca Blengino inaugure une nouvelle épopée de légende autour des sept merveilles du monde. S’appuyant le plus possible sur des certitudes historiques, il met en scène sur ce premier volume la majestueuse statue de Zeus qui inspirait, dit-on, chez tous ceux qui la contemplaient respect et dévotion.
Blengino imagine donc le destin tragique de trois athlètes. Ballotés entre leurs idéaux, leurs espoirs et la réalité sordide de la lutte pour le pouvoir entre les cités grecques. Voilà un récit dramatique que le scénariste conduit avec doigté sous le regard du Zeus chryséléphantin.

Avec Stéfano Andreucci au dessin, la Grèce antique telle que notre imaginaire, nourrit aux péplums et aux superproductions, se la représente revit. Les personnages ont le physique et la posture des statues grecques, mais c’est une beauté sculpturale ancrée dans une réalité plausible et humaine.

Un récit noir et tragique qui nous emporte.

Par Olivier, le 26 mai 2014

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