30 DENIERS (LES)
Oser

L’état de santé de Laureline, la fille de Yann Gral s’est à nouveau détérioré. Seul le Croissant, un talent qui a le pouvoir de repousser la maladie pourrait lui obtenir quelques semaines de sursis. Mais ce talent a disparu avec Rose, jusqu’au jour où celle-ci réapparait avec un étrange marché.
Si Yann veut que sa fille survive quelques semaines de plus, il lui faut devenir un soldat aux ordres d’un régent.

Par olivier, le 22 juillet 2014

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Notre avis sur 30 DENIERS (LES) #2 – Oser

Prêt à tout pour garder sa fille, Yann accepte l’étrange mission que lui confie la Régente List, s’emparer d’un talent appelé la Corne qui vient de réapparaitre dans le circuit après bien des années.
La mission semble bien impossible, le denier est conservé dans une vitrine blindée dans un bureau open space où travaillent quelques dizaines de traders et, la nuit, la vitrine descend dans un coffre.

Les aptitudes de Yann, acquises dans les forces spéciales, seraient, malgré la pression qui le pousse à prendre tous les risques, insuffisantes. La régente va donc mettre à son service un autre talent, très spécial, le Fantôme, qui permet à son utilisateur de se téléporter sur de courtes distances.

Mélangeant avec habilité des faits politiques et historiques bien réels à une fiction ésotérique, Jean Pierre Pécau construit une série d’aventures mouvementées où l’action prime.
Car c’est bien un des points forts du scénario que d’avoir ancré le passé de Yann dans un contexte aussi sensible que l’Afghanistan ou le Rwanda.
Nous faisons enfin connaissance d’une Régente et la porte s’entre ouvre sur cette organisation dont le pouvoir des membres réside en la possession des deniers, mais autour de laquelle gravitent un certain nombre d’individus plus ou moins recommandables.
Les talents s’échangent et se volent remettant en cause l’équilibre de l’organisation dont le but semble pour l’instant centré sur le profit de ses membres.

Toujours avec Igor Kordey au dessin qui imprime un style nerveux et intense à l’album, ce second tome ne fait que soulever un très léger pan du voile obscur dont s’est entourée au fil des siècles cette société secrète.

Par Olivier, le 22 juillet 2014

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