LEO PASSION RUGBY
Essais glacés

Après des débuts difficiles en championnat, l’équipe de Léo a redressé la barre et enchaîne les victoires. Mais le caractère entier de Léo met parfois l’équipe en danger.

Ca tombe bien, Peyo vient de les inscrire à une tournoi de jeunes dans les Alpes ; histoire de décompresser et de resserrer les liens… et le vainqueur ira disputer une compétition en Irlande !
 

Par PATATRAK, le 28 septembre 2009

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Notre avis sur LEO PASSION RUGBY #3 – Essais glacés

C’est toujours un plaisir de retrouver Léo et ses copains : le scénario se fignole, et les personnages s’affirment à travers lui.

Loïc Nicoloff améliore son histoire, sa façon d’enchaîner les scènes : les saynètes qui s’enchaînaient dans le tome 1, un peu comme on enfile des perles, font place ici à un scénario maîtrisé au poil. Il est clair qu’il s’agit du meilleur tome de la série à ce jour : l’histoire est alerte, le rythme soutenu et plaisant. Les situations sont très souvent cocasses, voire hilarantes.

En fait, Nicoloff maîtrise mieux son sujet comme ses jeunes joueurs domptent petit à petit le rugby et son drôle de ballon. Dans le tome 1, il nous avait dépeint l’enthousiasme pour le rugby, les montagnes qu’on est capable d’abattre pour assouvir sa passion. Le tome 2 narre les difficultés pour rendre l’équipe et son jeu cohérents. Dans celui-ci, Nicoloff aborde un autre thème très important du rugby : les déplacements « loin de papa-maman ».

Dans des conditions forcément particulières, ces expériences sont révélatrices des comportements en groupe : certes, on part à l’aventure, sans l’autorité parentale ; mais face à l’absence du bisou du soir, on se serre les coudes, certains leaderships émergent pour encourager les autres… Et puis, passer les petites angoisses, on fait plein de bêtises (pas toutes, hein Mister Léo ?), on s’amuse, et surtout, on rencontre d’autres gens. C’est ce qui va arriver à Léo et sa bande. Qu’il soit d’une autre ville ou d’un autre pays, le rugby se joue toujours avec des sensibilités différentes mais dans le respect des mêmes valeurs.

A cela, Nicoloff ajoute un paquet de « blagues de potaches » qui feront le bonheur des plus bougons des lecteurs.

Côté dessin, Fenech a su conserver les bouilles attachantes de ses héros (avec des rictus parfois très « manga »), tout en affermissant encore son trait, donnant ainsi un caractère moins lisse à ses personnages. Comme dans le tome 2, les situations de match sont très bien rendues.

Du coup, j’ai vraiment hâte de lire le tome 4, afin de découvrir quel aspect du rugby Nicoloff va aborder ou développer : peut-être, vu la rivalité entre Grineval et Troucy l’Andelle, de mettre Léo et Ricky dans l’équipe départementale des Benjamins, pour voir le comportement de l’un et de l’autre ? Peu m’importe à vrai dire, je pense que Nicloff et Fenech ont trouvé leurs marques sur cette série qui mérite largement d’être découverte !
 

Par PATATRAK, le 28 septembre 2009

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