LEO LODEN
Tapas, ou ça casse !!!

Quand on est flic et que l’on est accusé à tort d’avoir commis une bavure c’est subir la pire des trahisons, chacun étant tout rassuré d’avoir un bouc-émissaire à jeter en pâture aux lions. Mais le commissaire Leo Loden a sa fierté et décide de quitter la police pour faire respecter la justice selon sa vision. Il se lanc ainsi dans une carrière de détective privé accompagné de son tonton un peu loufoque…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LEO LODEN #18 – Tapas, ou ça casse !!!

Au menu de cet album, le dix-huitième déjà, on trouve deux histoires : "Rayon meurtre" et "L’évêché était fermé de l’intérieur". Le première histoire nous permet de suivre Leo Loden dans une enquête sur une fusillade lors d’une séance de dédicace. Et la seconde permet de voir le capitaine Soral en action lors d’une prise d’otage totalement déjantée dans son commissariat. Une histoire où deux taggeurs se retrouvent malgré eux preneurs d’otage. De plus, coachés par un parrain de la drogue notoire, l’histoire devient totalement surréaliste et laisse penser au lecteur qu’à chaque page le pire peut survenir tant ils sont maladroits et naïfs.Et à chaque fois on se frappe le front en se disant que si les preneurs d’otages se prenaient une balle, ils seraient certainement nominés aux Darwin awards. Rayon meurtre est plus réaliste dans son déroulement même si il en ressort un certain machiavélisme, pour une histoire qui devait trainer dans les cartons c’est une bonne surprise. De plus, Rayon meurtre, n’est autre que la réédition d’un hors-série nommé "Meurtre à la Fnac" et est ainsi disponible pour ceux qui aurait raté ce collector.
On remarque dans cet album de petites évolutions dans le style et le dessin, Marlène qui semble un peu bouffie dans la première histoire (datant de 94) est totalement transfigurée et même sexy dans la seconde où elle est omniprésente. Le dessin de Serge Carrère, pour ceux qui ne connaissent pas encore la série ne laisse pas planer de doute sur le type de bédé, c’est un style "gros-nez" ou semi réaliste qui vous fera vite comprendre que c’est plus un Pinot simple flic que l’on suit qu’un Hercule Poirot.
Ainsi, avec ses deux histoires au début j’ai eu peur d’avoir un album un peu bâclé, mais finalement les deux histoires se lisent très bien et on a très peu de lenteurs. C’est plus un album de transition il faut l’avouer mais sans être le meilleur album de la série, il distribue une dose d’humour assez bienvenue en attendant la prochaine mouture.

Par Eric, le 30 juin 2008

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