LENDEMAINS SANS NUAGE (DES)
Des lendemains sans nuage

Dans le futur, le monde est controlée par une seule et unique firme : Technolab et plus particulièrement son patron, F. G. Wilson qui a atteind les 115 ans grace aux prothèses, aux organes synthétiques et autres organi-puces. Seulement, le monde se fatigue de ce despote intouchable et un jour, Nolan Ska, un savant décide de retourner dans le passé afin d’empécher cette triste réalité de prendre vie.
Mais au lieu de se débarrasser du jeune Wilson il se dit qu’il pourrait être plus intéressant de plutôt l’encourager dans un autre voie, l’écriture. Ska va donc devenir, bien malgré lui le "nègre" de Wilson afin de lui permettre de devenir un auteur à succés.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur LENDEMAINS SANS NUAGE (DES) # – Des lendemains sans nuage

Le principe de cet album est vraiment intéressant, même si maintes fois utilisé. Que ferions-nous si nous pouvions retourner dans le passé pour empêcher un tyran de régner ? En général on se pose la question pour Hitler et ça donne lieu à de nombreuses hypothèses ! Ici, les auteurs décident de partir du principe qu’il faudrait encourager ses envies créatrices pour que sa frustration ne devienne plus le prétexte à sa violence à venir ! Bon, une fois ce principe lancé on a droit à une tripotée de petites histoires plus ou moins rigolotes, mais finalement pas très approfondies. Le Lombard allant jusqu’à se vanter que Velhmann aurait écrit cet album en une nuit ! Bref, c’est léger, ça se lit assez rapidement et ça n’est finalement pas aussi original ! Malgré tout ça il ne faut pas bouder le plaisir que nous réserve la lecture de ce "recueil de nouvelles", une tradition qui me manquait, c’est vrai ! Ca n’est pas vraiment fantastique mais au moins on ne s’ennuie pas !
Aux pinceaux ce sont deux dessinateurs qui officient, Ralph Meyer ("Berceuses Assassines" et "Ian") et Bruno Gazzotti ("Soda"), se partageant chacun à leur tour les pages de ces récits. Leurs styles sont si proches que parfois c’est assez ardu de reconnaître qui est qui ! Chacun est au mieux de sa forme et le vrai intérêt est justement la beauté du graphisme, des encrages très fins, des expressions qui vont droit aux but et une narration sans faille, magnifique, sans aucun doute !

Par FredGri, le 15 août 2003

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