LEGENDES DE TROY
L'heure de la gargouille

La ville de Triban subit, la nuit, l’assaut des gargouilles qui ornent les palais. Elles dévorent la pierre. Ce qui cause quelques dégâts comme des trous dans les murs ou des bâtiments qui s’effondrent.
Ce matin là, la fille de l’Edyle Lasdelas de Vohlang, Cizille, se réveille avec une ouverture sur son mur. Excédée, elle demande à son père de venir voir. Il va falloir qu’il trouve une solution et vite, pour que ces gargouilles stoppent leur destruction.
Ce même jour, un navire laisse au port un grand barbare, un nommé Nükhumaru G’Hipoe Vanua ou surnommé Nükhu, qui tente de trouver du boulot parmi les gardes de la cité. Par contre, le service des douanes ne lui laisse que 24 heures pour se trouver un job sinon, il repartira d’où il vient. Nükhu n’essuie que des refus et à la nuit tombé, se rend dans un des troquets de la ville. Là, il commence à prendre le rythme des musiciens et avec ses mains tapant sur la table, il joue avec eux. Les danseuses lui donnent des percussions et le gaillard se laisse donc à donner le rythme de la musique. Malheureusement, les gargouilles s’attaquent et dévorent l’endroit.
Et si c’était la musique que joue Nükhu qui avait attiré les gargouilles ? C’est ce que pense Zalondmäh, un sage qui a été convoqué par le Conseil. Le barbare est donc convoqué aussi. Mais ce grand gaillard semble avoir attiré l’attention de Cizille et de ses amies…

 

Par berthold, le 7 juin 2011

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Notre avis sur LEGENDES DE TROY # – L’heure de la gargouille

Vous savez, je ne suis pas pas un grand fan de l’univers de Troy. J’ai plus souvent été déçu par les sagas de Lanfeust, pas trop apprécié les Trolls de Troy et pourtant…
Pourtant, il y a tout de même des séries tirées de cette univers qui m’ont plu comme Les conquérants de Troy, Voyages aux Ombres ou encore L’heure de la Gargouille.
Ce one-shot permet à Arleston d’écrire une histoire assez légère, plaisante et pourtant, qui nous emballe de bout en bout.

En effet, le lecteur sera pris par cette histoire ou un grand gaillard, un barbare venu d’ailleurs va se retrouver à devoir affronter les gargouilles mais aussi une horde de donzelles venues de la haute société prête à s’offrir à lui. Ce qui va nous donner quelques situations cocasses et amusantes. Il semble que notre musicien a un talent aussi pour donner du plaisir à ces dames.
Le scénariste n’oublie pas de nous donner un peu de suspense et d’aventure avec l’affrontement contre ces gargouilles. Le final est très bon et donne envie de lire une nouvelle histoire avec Nükhu.

Il fallait un dessinateur de talent, expert dans la gente féminine et qui excelle aussi dans les scènes d’actions pour mettre en images ce récit. C’est donc a Didier Cassegrain, l’illustrateur de Tao Bang et de Code McCallum, que revient cette lourde tâche. Mission qu’il accomplit d’ailleurs avec brio. Nous sommes sous le charme de ses demoiselles…pardon, de ses planches qu’il met aussi en couleur. Son univers est riche visuellement, nous montrant de belles idées concernant les décors ou les costumes. Il a su mélanger diverses époques pour trouver le costume adéquat à ces gens de la haute société. Il a aussi usé d’un peu d’érotisme qui émoustillera le lecteur avec Cizille et ses amies. Les personnages ont de la vie, de la chair et Cassegrain arrive à leur donner l’expression juste. Certaines tronches valent le coup d’oeil. L’humour ressort aussi dans ces pages.

L’heure de la Gargouille est donc une bonne surprise, écrite par un Arleston très inspiré et un Didier Cassegrain au plus haut de sa forme. Cette œuvre enrichit l’univers des Légendes de Troy.

 

Par BERTHOLD, le 7 juin 2011

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