LEGENDES DE LA GARDE
Automne 1152

Les souris ont établi un véritable royaume au cœur d’un monde impitoyable. Grâce aux chevaliers de la Garde, le peuple vit en sécurité, protégé par ces courageuses souris des prédateurs.

Trois des membres de la Garde vont bientôt découvrir qu’un complot se fomente contre leur capitale, Lockhaven, et leur reine Gwendolyn.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur LEGENDES DE LA GARDE #1 – Automne 1152

Gallimard publie la version française d’une série qui a rencontré un certain succès aux Etats-Unis sous le nom de Mouse Guard. Ce premier tome rassemble six chapitres publiés, au départ, séparément par David Petersen.

L’éditeur français a bien fait les choses et propose un très beau produit. Le livre, au format carré, dispose d’une magnifique couverture mate. Elle annonce bien la couleur. En effet, le travail d’illustrateur de Petersen est splendide. C’est d’ailleurs ce qui m’a attiré en premier lieu.

Les dessins de cet univers médiéval rappellent les beaux livres de contes. Ils sont très travaillés et bénéficient d’une mise en couleur réussie. Revers de la médaille, les scènes d’action en pâtissent régulièrement car les personnages semblent figés.
Quant au découpage, il n’est pas sans rappeler non plus les livres pour enfants, avec des cases très grandes et bien organisées, mais réparties de manière variée d’une page à l’autre.

La question que je me suis posé d’ailleurs, en ouvrant l’album, était de savoir s’il s’agissait d’un livre ciblé « jeunesse » ou s’il s’adressait à un autre public. Les apparences faisaient pencher la réponse vers le livre pour enfants. Après lecture, la chose se confirme, avec quelques nuances toutefois. Le récit de la conspiration et certaines scènes de combat, avec son lot de morts ou de blessés, montrent que l’ouvrage ne s’adresse pas aux plus jeunes. Je le conseillerai plutôt à partir de dix ans.

Le lectorat jeunesse devrait apprécier le livre par son côté chevaleresque, ses quêtes et la variété de son univers.

Les adultes, eux, s’y retrouveront moins. Ils bénéficient ailleurs de titres « fantasy » aux scénarios plus poussés qui leur correspondront plus. Les Légendes de la Garde manqueront certainement de piment pour eux. À chacun son public…

Par Legoffe, le 30 janvier 2008

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