LEGENDE DU LAMA BLANC (LA)
Le royaume sous la terre

 
Le Dalaï Lama et le Panchem Lama se sont mis en route direction l’Inde où ils doivent trouver refuge. Cette situation met les Chinois hors d’eux et incite le Général Lao, commandant des forces impériales au Tibet, à persister aveuglément dans sa campagne meurtrière.

Les Nazis, eux, ont fini par mettre la main sur un coffre contenant les restes du cinquième Dalaï Lama. Broyés, ces restes vont devenir une poudre de laquelle Hitler va s’enduire pour se faufiler dans un conduit souterrain qui, il en était persuadé et obtiendra confirmation, le mènera au royaume d’Agharta.

Reçu par le roi des lieux, Hitler fera une démonstration d’un puissant explosif dont il avait sur lui un échantillon. Le spectacle convaincra les Aghartiens de joindre leurs forces à celles de l’Allemand à qui ils prêteront allégeance : une autre explosion désenclavera ensuite le royaume jusque-là souterrain d’Agharta avant qu’en masse ils déferlent sur le monde avec comme mot d’ordre la destruction totale…
 

Par sylvestre, le 5 septembre 2017

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Notre avis sur LEGENDE DU LAMA BLANC (LA) #3 – Le royaume sous la terre

 
Quand le talent de Georges Bess se met au service d’une histoire imaginée par Alejandro Jodorowsky, c’est un beau dessin et des couleurs marquantes qui insufflent la vie à un spectacle farfelu comme la BD sait en donner depuis que des Moebius, des Druillet ou des Elghorri en ont fait un genre à part entière.

Dans La légende du Lama Blanc, on est en effet projeté dans un univers teinté milieu du XXème siècle, univers mi-réaliste mi-fantasy dépaysant (on est au Tibet) dans lequel les Nazis se déplacent en soucoupes volantes, dans lequel des créatures ailées et pour le moins monstrueuses ont bâti et géré des civilisations sous-terraines et où de mystérieux personnages mi-hommes mi-dieux s’évaporent à loisir pour transmettre leur message ici et là ! Oui, c’est ça, on pourrait aussi parler de "fumage de moquette" ! Ou comment une histoire placée au départ dans un contexte bien réel (les problèmes sino-tibétains) peut partir en vrille dès lors que lui sont gréffés des éléments issus de la mégalomanie d’un conteur d’histoires folles que rien n’arrête plus.

On est partagé, donc… Soit on adhère et on se laisse embarquer dans ces délires, soit on regrette des histoires plus humaines comme le fut par exemple Péma Ling du même dessinateur.
 

Par Sylvestre, le 5 septembre 2017

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