LEGENDE DU LAMA BLANC (LA)
La roue du temps

 
Pour affirmer sa souveraineté sur le lointain Tibet, Pékin y a envoyé des milliers de soldats. C’était en 1950. Ces armées ont semé la terreur parmi la population tibétaine, réputée pacifiste. Elles ont massacré, violé, pillé, tout détruit…

Quatre moines qui ont réussi à échapper au génocide se sont ensemble mis en route vers la Vallée Occulte pour aller trouver Gabriel Marpa, le "Lama blanc", qu’ils considèrent comme un dieu et en qui ils fondent tous leurs espoirs pour que justice soit rendue. De leur côté, Jetsun et Dungri, deux petites moniales que les soldats de Mao ont déshonorées, sont également parties se réfugier loin des lieux de massacres. Leur exil les a poussées dans d’hostiles hautes montagnes où elles seraient mortes de froid si elles n’avaient pas été recueillies par des yétis…
 

Par sylvestre, le 21 novembre 2014

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Notre avis sur LEGENDE DU LAMA BLANC (LA) #1 – La roue du temps

 
La force du dessin (et des couleurs) de Georges Bess, qu’on a déjà pu apprécier à maintes reprises dans des sagas se déroulant elles aussi dans la région des Himalaya, est de retour au service de cette nouvelle série intitulée La légende du lama blanc. Qui dit "lama blanc" dit aussi Jodorowsky, bien évidemment, et c’est donc avec enchantement qu’on voit se reformer pour un nouveau round le talentueux duo d’artistes.

Dessin documenté et réaliste, en association avec un scénario offrant une place énorme au fantastique… Le cocktail promet une fois de plus d’être intéressant, voire original, et ça se confirme dès ce premier tome où règnent magie, bouddhisme et chamanisme mais où apparaissent aussi, outre les soldats rouges, un groupe de SS (on est pourtant en 1950 !) et (pendant qu’on y est)… des yétis !

Ne cherchez pas le documentaire. On reste là (et c’est bien logique) dans la lignée du Lama Blanc : dans de l’authentique… boursouflé de paranormal ! Dans le "Thorgal de l’Himalaya", en quelques sortes ! On est bousculés par les choses qu’on voit se dérouler dans ce tome 1 au graphisme puissant, "La roue du temps". Et les différentes aventures extraordinaires qui s’y dessinent ont ce fort pouvoir qu’ont les bons épisodes pilotes : celui de séduire le lecteur qui, à coup sûr, aura envie de connaître la suite.
 

Par Sylvestre, le 21 novembre 2014

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