LEGENDE DE REI (LA)
Tome 1

Dans l’ère post-apocalyptique que connaît désormais la Terre, les relations entre les hommes sont redevenues des rapports de force et les plus faibles deviennent victimes et esclaves des plus forts.

La jeune Aïli s’est faite enlever. Quand son frère Rei l’a appris, il a appris aussi que le coupable du rapt était un homme dont le torse était marqué par sept cicatrices. De suite, il s’est mis à la recherche de sa sœur et de son bourreau. Héritier du Nanto Suichôken, un art de combattre aussi élégant que meurtrier, Rei, que l’on surnomme aussi « le loup affamé des terres sauvages », allait devoir utiliser ses talents de combattant pour mener sa quête ; une quête qui allait le conduire dans un premier temps à Asgarzul, une cité-forteresse tenue par des femmes voulant se soustraire à la folie des hommes mais ayant cependant à gérer la menace de gardiens qu’elles avaient acceptés mais dont elles redoutaient maintenant leurs envies de pouvoir sur la cité…
 

Par sylvestre, le 7 juillet 2010

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Notre avis sur LEGENDE DE REI (LA) #1 – Tome 1

Ça commence comme dans Hokuto no Ken – Fist of the North Star, avec un rappel sur la catastrophe qui a touché la Terre, et c’est bien normal ! Après Ken, Raoh et Julia, Rei reçoit en effet à son tour les honneurs d’un louable spin-off de 6 volumes.

Comme dans les tomes cousins des autres séries concernées par l’univers, l’action musclée préside, encore que l’art de combattre de Rei, bien qu’il soit tout aussi efficace et meurtrier que d’autres qu’on a eu l’occasion de rencontrer dans les récits du tandem Buronson / Tetsuo Hara, est dirons-nous plus… stylé ; à moins que la notion de finesse nous vienne à l’esprit grâce à la précision des coupes que fait le héros Rei de ses habiles mains dans les corps de ses malheureux adversaires !!!

Quoi qu’il en soit, c’est parti pour 6 tomes aux côtés de celui qui se fait appeler "le loup affamé des terres sauvages", à la recherche de sa sœur et du « fameux » ennemi aux sept cicatrices ; ça ne vous dit rien ?!

C’est parti aussi (en tout cas en ce qui concerne ce tome 1 dont une partie de l’action se passe à Asgarzul, féminine cité-forteresse), pour quelques dérives esthétiques qui tranchent (héhé !) avec l’esprit de l’univers très masculin de Ken le survivant : de nombreuses femmes représentées à moitié nues peuplent en effet ce début de saga, et si quelques belles visions ne sauraient nuire, n’est-ce pas, il ne faudrait pas non plus qu’elles nous embuent le regard trop souvent, au détriment de ce que les amateurs attendent avant tout semble-t-il de ce genre de manga : du punch, de la sueur, de la cruauté, ce qu’il faut d’honneur et beaucoup de sang !!! Maintenant, on peut voir cela autrement, aussi, et espérer que le contraste entre de telles scènes érotisantes et celles de baston donne encore plus de dynamisme à ces dernières !

On verra bien ! Bon tome, en tout cas. Lancement réussi pour le dessinateur Yasuyuki Nekoi et pour les éditions Kaze. En route maintenant pour la suite des aventures de Rei, le coutelier post-apocalyptique !
 

Par Sylvestre, le 7 juillet 2010

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