LEFRANC
Le vol du Spirit

Guy Lefranc est à Washington et par le hasard d’une photo prise lors de sa visite de la Maison Blanche, il découvre qu’Axel Borg, grand malfaiteur sans frontières, y est aussi. La signature de l’extraordinaire vol qui va avoir lieu très peu de temps après n’est donc plus à chercher : Borg est forcément à l’origine de l’intrusion dans le "Air and Space Museum" et de la disparition du mythique avion le "Spirit of Saint Louis" !

Le journaliste-enquêteur part alors en chasse avec la ferme intention de restituer aux Etats-Unis cette pièce importante de leur patrimoine culturel qu’est l’avion de Lindbergh.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LEFRANC #13 – Le vol du Spirit

Le Spirit of Saint-Louis est l’avion avec lequel Charles Lindbergh a réussi la première traversée transatlantique en solitaire et sans escale. A 25 ans, le 20 mai 1927, l’aviateur américain élançait son monoplan de Roosevelt Field, près de New York pour arriver le lendemain à l’aéroport du Bourget, en France, où il était attendu par 200 000 spectateurs. Il a ainsi parcouru 5 800 kilomètres en 33 heures 30 minutes. Historique !

Guy Lefranc ne va pas faire moins que réitérer l’exploit… dans l’autre sens ! Cette histoire est une aventure-enquête pleine de (trop) "heureux hasards" qui permettront au scénario de tenir dans les 46 pages de l’album mais qui feront plus de ce récit un épisode gentillet qu’une histoire aussi sérieuse que l’envisageaient, peut-être, ses auteurs.

Heureusement que Lefranc a les bonnes intuitions rapidement. Heureusement qu’il a le bip-bip qui va bien pour localiser celui après qui il court. Chance ! Il se fait accueillir "chez l’habitant" sans aucune difficulté et par bonheur, de la fenêtre de sa chambre, il peut apercevoir le lieu où est caché l’avion que le monde entier recherche. Avec tout ça, Lefranc réussit sans mal à se faire passer pour un mécano avion, à réparer le Spirit of Saint-Louis, le faire démarrer, etc, etc…

Bon, vous aurez compris que cette BD se lit facilement mais les ficelles sont si grosses qu’elles la relèguent au niveau de BD maintenant un peu "has-been". Lefranc est un héros qui continue de vivre des aventures telles qu’il les vivait il y a 50 ans… Rajoutez à cela un humour un peu pincé ou encore une histoire de petite culotte (eh oui) à l’origine d’une relation platonique sur laquelle ce coquin de Guy a sauté. Bref. Un album que je conseille donc aux nostalgiques ou aux fans inconditionnels.

Par Sylvestre, le 16 novembre 2005

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