LEFRANC
L'enfant Staline

Moscou, février 1953.
Guy Lefranc est en ville en compagnie d’un groupe de journalistes venus couvrir la tournée d’écrivains occidentaux. Certains affirment leur passion pour les réalisations staliniennes, d’autres ne partagent pas ce point de vue. Byrne, un anglais faisant partie du groupe de journalistes, est là en fait pour récupérer certains documents auprès de Paulina Tikhonov, une généticienne. Malheureusement, Byrne est découvert, il a juste le temps de passer à Lefranc un dossier avant d’être embarqué par les services secrets d’U.R.S.S. Lefranc va mettre le nez dans une affaire qui tourne autour d’un mystérieux enfant agé de 12 ans. Cet enfant est gardé dans un lieu secret. Cet enfant ressemble étrangement à Staline au même âge. En fait, comme Paulina va le révéler à Lefranc, les scientifiques soviétiques ont réussi à cloner l’ADN de Staline. Lefranc, aidé de quelques dissidents, tente de contrer ce plan qui a pour but de former un "autre" Staline qui prendra la place du chef du pays à sa mort…

 

Par berthold, le 7 septembre 2013

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Notre avis sur LEFRANC #24 – L’enfant Staline

L’enfant Staline est la nouvelle aventure du célèbre journaliste Lefranc. Nous le retrouvons en U.R.S.S. en pleine guerre froide.

Thierry Robberecht nous offre là un excellent récit qui tient bien ses promesses. L’intrigue sert un bon suspense qui permet aux lecteurs d’avoir des sueurs froides en compagnie du célèbre journaliste. Ce dernier vit une aventure palpitante où il est question de clonage et d’une chose qui peut changer la face du monde. Bon, forcément, avec Lefranc dans les parages, cela risque de compromettre le plan machiavélique en place. Le scénario est bien construit. Robberecht fait du très bon travail. Déjà, sur L’Eternel Shogun, il avait su redonner du tonus à la série Lefranc. Ici, il arrive à nous surprendre avec l’idée du clone et de ce qu’il arrive ensuite. C’est une bonne histoire d’espionnage. Trahisons, coups tordus et autres rebondissements nous font passer un très bon moment de lecture.

Le dessin de Régric est bien dans la tradition de Jacques Martin tout en lui donnant du tonus et du punch. Régric a le sens du dynamisme. Au moins, les personnages ne restent pas statiques et donnent vraiment l’impression de bouger. La poursuite finale est le grand moment de cette aventure. On prend plaisir à admirer le travail de reconstitution fait par le dessinateur du Moscou et de l’U.R.S.S. à cette époque.

L’enfant Staline est un bon tome de Lefranc. Les amateurs seront ravis par ce genre de récit "à l’ancienne" qui apporte aussi un certain modernisme. Un nouvel opus qui mérite lui aussi une bonne place au sein de votre bibliothèque.

 

Par BERTHOLD, le 7 septembre 2013

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