LEFRANC
Cuba Libre

1958, Paris. Lefranc déjeune avec l’éditeur Marcel Duhamel, à la brasserie Lipp. Ce dernier lui apprend que l’écrivain Ernest Hemigway propose à Lefranc de le rejoindre à La Vigia, sa résidence à La Havane, à Cuba. Lefranc se demande bien pourquoi, mais il ne peut refuser l’invitation, cela lui fournira aussi l’occasion d’un bon article pour son journal.
Pendant ce temps, à Clinton, dans le Tennessee, Thomas Barnes, un physicien nucléaire, rentre chez lui. Il découvre son chien mort, sa famille disparue et trois hommes dont le dénommé Santo trafficante qui lui annonce que sa femme et sa fille sont en vie et que s’il veut les revoir, il va devoir coopèrer…

Par berthold, le 26 février 2016

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Notre avis sur LEFRANC #25 – Cuba Libre

Bienvenido à Cuba ! Cette nouvelle aventure de Lefranc se savoure avec un bon mojito à ses côtés.
Pour ce vingt-cinquième tome, un nouveau scénariste s’occupe des aventures de Lefranc : Roger Seiter dont on connait bien l’oeuvre, de Fog à Special Branch. On ne peut que se dire que les aventures du célèbre journaliste sont entre de bonnes mains.

Et, en effet, cette aventure, en terre cubaine, vaut le voyage !
Nous sommes donc en 1958. La révolution Castriste est en route. Ce sont les derniers moments de règne de Fulgencio Batista.
Lefranc qui part presque en touriste à Cuba, pour y rencontrer Hemingway, se retrouve dans une affaire bien plus grave que ça, où se mélangent des agents secrets et des mafieux.
Roger Seiter construit une intrigue solide, un suspense efficace, où il place le héros dans un contexte historique assez complexe. Il nous explique tout cela sans que cela ne soit ennuyeux, au contraire, c’est passionnant.
Lefranc découvre un superbe site sous-marin qui pourrait dater de l’époque de l’Atlantide, il se retrouve ainsi au centre d’une affaire qui pourrait modifier la victoire des troupes castristes.
Dans ce récit, Lefranc rencontre de nombreuses personnalités historiques : Fidel Castro, Ernesto Guevara et, bien sûr, Hemingway. Nous y croisons un certain Meyer Lansky, célèbre mafieux de cette période.
L’intrigue est vraiment réussie. Roger Seiter fait son entrée dans le monde de Lefranc avec un certain brio.

Régric, lui, est maintenant, un "vétéran" dans l’univers Lefranc. Il en a déjà illustré certaines aventures ( L’éternel Shogun, L’enfant Staline, Noël noir...). Avec Cuba Libre, il fait merveille. Sont trait reste bien dans la ligne Jacques Martin. Sa représentation de Cuba est réussie, Les vues de certains endroits de La Havane sont assez belles. Ceux qui y ont pu faire un tour sauront reconnaitre facilement les lieux. Même ses représentations de Castro et de Guevara sont reconnaissables sans problèmes. Son Hemingway est très drôle, par exemple. 

Cuba Libre est une aventure qui ne décevra pas les amateurs de Lefranc. D’ailleurs, Roger Seiter travaille sur une nouvelle aventure du journaliste, qui devrait sortir courant 2016.
A lire sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 26 février 2016

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